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Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 12:58
par Anthinéa
Nedylène fronça les sourcils au suicide du ravisseur, et avisa le complice qui venait de tomber dans l’inconscience.

Elle devait faire en sorte que celui puisse parler. Jugeant peu utile de se lancer à son à la poursuite des enfants, elle priva un tuteur de plante de son fil de fer, et l’intéressé de sa ceinture et se privant de la sienne, le plaçant sur le dos en crapaudine, à savoir lui liant les poings et les cheville ensemble vers l’arrière.
« Aaaaaaaah » fit elle en regardant avec attention ses dents , ne tenant pas à ce que celui-ci se suicide aussi, glissant …. Une de ses chaussettes dans sa bouche en boule pour que si il essaie de mordre une dent-cachette empoisonnée, il ne puisse le faire avec force.
Pour finir, elle le fouilla avec attention, pour le dépouiller de ses armes à la recherche d’indices.
Elle se frotte les mains une fois le travail terminé et le captif dûment saucissonné gardant un pied sur lui comme une chasseresse de gros gibier.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 13:51
par Athis
[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : 07 sept. 2024, 12:17
Athis a écrit : 07 sept. 2024, 00:53 Pas le temps toutefois de considérer la situation, elle reprit sa course vers le labyrinthe...
Alors qu'Athis fait son entrée dans le labyrinthe, Salistra, d'un geste protecteur mais ferme, pousse doucement Caelum et Sélune vers elle. Ses lèvres ne prononcent aucun mot, mais son regard brûle d'une résolution impitoyable. Athis comprendra immédiatement le message : protéger les enfants, à tout prix.
Caelum, toujours secoué par l’agression qu'il a subie, reste silencieux mais son corps est tendu, crispé. Ses petits poings se serrent autour du tissu des vêtements d'Athis, son nez encore ensanglanté, ses joues rougies par l’effort et le coup qu'il a reçu. Il tente de maintenir une façade de courage, mordant ses lèvres, mais son regard reste fixé dans le vide, comme si l'horreur de la scène précédente refusait de s'éloigner de son esprit. Sa respiration est rapide, presque haletante Il s'agrippe instinctivement à Athis, cherchant un réconfort silencieux qu’il n'ose exprimer.
Sélune, quant à elle, est en état de panique. Ses petits bras entourent désespérément la jambe d'Athis, son visage enfoui dans le tissu. Elle sanglote bruyamment, secouée par des spasmes de peur. Chaque respiration est un sanglot difficilement contrôlé, et elle se blottit contre Athis comme si elle cherchait à disparaître dans ses jupes. Ses petites mains s’agrippent férocement à ses vêtements, et elle refuse de lever la tête, comme si le simple fait de regarder le monde extérieur la terrorisait. Ses pleurs sont entrecoupés de brefs gémissements.

Athis acquièce immédiatement à l'injonction induite de Salistra, particulièrement impressionnante en cet instant là. Encore sous le coup de l'adrénaline mais le coeur en parti soulagé, elle pose un genou le temps d'un souffle, se mettant au niveau de Caelum et de la petite Sélune, les enserrant de ses bras protecteurs. Elle murmure dans un faux calme.
— Mes Amours, ça va aller, venez, venez vite.
Puis elle les entraine avec elle, dans un autre couloir du labyrinthe, à l'abris du combat contre la servante. Se méfiant de l'incertitude régnant sans doute encore à l'extérieur, elle s'approche tout de même de l'entrée sans être visible avec les enfants.
Puis, elle s'assoit, les gardant tout contre elle, une étreinte ferme et douce autour de Caelum, des baisers sur le front de la petite Sélune, rassurante.
— C'est fini, je ne vous quitte plus, plus jamais. Je suis là, chhhh....
Et elle reste attentive, l'ouïe fine, au combat se jouant entre la servante et dame Salistra. Un bruit sec, il semblait d'ailleurs que le combat venait de s'achever...

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 13:56
par Comète
[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : 06 sept. 2024, 23:39 Un homme dans une trentaine bien entamée traverse la grande salle avec une élégance naturelle qui lui est propre. Son costume trois pièces, d’un gris perle impeccable, semble capter la lumière des lustres au-dessus, accentuant son allure distinguée. Alors qu'il approche Keith, son regard bleu rêveur, presque perçant, capte immédiatement le malaise de son interlocuteur, figé dans son indécision, un verre vide à la main. D'un pas mesuré, il s'arrête à quelques centimètres de lui, un sourire charmeur flottant sur ses lèvres parfaitement ourlées. Il porte son propre verre avec une nonchalance étudiée, sa main libre enfouie dans sa poche.

"Mon ami," commence-t-il d'une voix douce et teintée de chaleur, "vous avez l'air d'assister à une veillée funéraire plutôt qu'à une soirée mondaine." Il marque une pause, laissant son trait d'humour s’imprégner doucement dans l’air lourd de la grande salle. "Si le mariage sied si peu à un homme, je vais devoir redoubler d’efforts pour continuer à m’opposer à mon père."

Son sourire s'élargit légèrement, tandis qu'il observe Keith, cherchant une lueur de réaction. Puis, tendant la main avec la même élégance qui caractérise chacun de ses gestes, il ajoute : "Mes excuses, je manque à mes devoirs. Je me présente : James Ancaris. Enchanté."

Son ton, raffiné mais sincère, invite Keith à se détendre, à se laisser porter par l’assurance tranquille que dégage James. Le regard de ce dernier reste fixé sur lui, ouvert et curieux, comme s'il cherchait à percer ce voile de solitude qui semble entourer Keith.
Le père démuni, ignorant tout des événements sordides se déroulant dans le labyrinthe végétal et ses alentours, est soudainement extirpé de sa torpeur. Un splendide gentleman, tiré à quatre épingles, s'approche de lui avec un sourire à l'en faire frémir, son accoutrement l'auréolant d'une lumière salvatrice. C'est comme si Keith s'était perdu dans les eaux troubles et qu'une bouée de sauvetage venait enfin le tirer de cet océan houleux et difficile à dompter.

Le premier trait d'esprit malicieux de cet interlocuteur chic et distingué désamorce la situation tendue et désespérée dans laquelle se trouve le scientifique. Le désemparement fait place au trouble et à la curiosité. Quelque peu pris au dépourvu, comme sorti d'un interminable cauchemar pour se retrouver face à ce charmant bienfaiteur, Keith peine d'abord à trouver les mots :

« Ça ? Euh... Oui. Enfin, juste un accord. Oui. Une simple histoire de dignité morale... Une veillée funéraire ? »

Finalement, après une inspiration, le savant assimile l'élégance, la délicatesse et la sincérité portées par ce James. Sa confiance tranquille l'aide à reprendre ses esprits et à s'ancrer dans l'instant présent. Dans cette approche à la fois simple et raffinée, Keith réussit à faire abastraction de la tension palpable de son environnement et parvient à se focaliser sur cet individu grâcieux venu s'enquérir de son état préoccupé. Il plonge ses yeux gris-bleu dans le regard rêveur de ce personnage inédit et lui serre la main avec noblesse et un soupçon de reconnaissance. Arborant un sourire renouvelé, il répond :

« Keith Carlyle. Docteur Keith Carlyle. Moi de même, enchanté. Pardonnez mon égarement, je ne suis pas dans mon élément. »

L'esprit apaisé, mais le cœur toujours un peu tendu, le chercheur dévoile peu à peu une prunelle sensible et une attention marquée.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 14:37
par [LOUPS] Maître du Jeu
Erik, pris dans un duel physique acharné avec son assaillant, lutte avec une intensité palpable. Le choc initial l'a laissé secoué, mais il se reprend rapidement, redoublant d'efforts pour neutraliser son adversaire. Son agresseur, un homme robuste avec une détermination féroce, est tout aussi résolu à le maîtriser. Les deux hommes échangent des coups violents, se battant avec une force et une technique concentrées. Malheureusement, le serviteur finit par prendre l’avantage, sur le point d’étrangler le jeune homme.

C'est alors que le garde blessé à l'œil, avec un élan de bravoure, se jette sur l’assaillant. D'un geste désespéré mais précis, il déploie toute la force qu’il lui reste pour frapper son adversaire. Le coup est efficace : l’assaillant est brusquement interrompu dans son étreinte meurtrière, son regard trahit la surprise et la confusion alors qu'il perd peu à peu son emprise. Erik profite de cette distraction pour se libérer et se redresser, son souffle haletant. Il observe avec une grimace de soulagement mêlée de douleur alors que le garde lykéen, malgré sa blessure et sa faiblesse, parvient à achever l'assaillant à l'aide d'une lourde pierre qui bordait un parterre fleural. Le combat se termine dans un souffle de soulagement, les deux hommes échappant de justesse à la mort grâce à l'intervention inattendue du garde.

Le bilan est sévère : deux des trois serviteurs sont morts, tandis que le troisième, dont la main a été transpercée par le tir du garde, est actuellement maîtrisé par ce dernier. Dans le labyrinthe, Salistra, accroupie et examinant la servante dont la tête est dans une position étrange, scrute chaque détail à la recherche de tout indice pouvant relier ces individus à un quelconque maître. En vain. Rien ne semble révéler d'information pertinente. L'autre servante a visiblement réussi à s'échapper. Quant aux victimes restantes, elles se trouvent dans un état précaire : Caelum a le visage griffé et le nez ensanglanté, Sélune est secouée de sanglots incontrôlables, et Hélios est en état de choc.

Le calme retombe lentement sur la scène, même si l’écho du combat résonne encore dans les esprits.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 14:40
par [LOUPS] Maître du Jeu
Comète a écrit : 07 sept. 2024, 13:56 « Keith Carlyle. Docteur Keith Carlyle. Moi de même, enchanté. Pardonnez mon égarement, je ne suis pas dans mon élément. »

L'esprit apaisé, mais le cœur toujours un peu tendu, le chercheur dévoile peu à peu une prunelle sensible et une attention marquée.
James Ancaris, toujours affichant son sourire charmeur, répond avec une touche d'humour et de bienveillance :

« Docteur Carlyle, le plaisir est entièrement pour moi. Et je comprends parfaitement votre état. Ces soirées peuvent parfois être aussi perturbantes qu'elles sont festives. Mais ne vous en faites pas, nous avons tous besoin d'une petite pause de temps à autre. »

James observe Keith avec une curiosité amicale, son regard bleu rêveur ne quittant pas le scientifique. Il fait un geste d'invitation vers le bar, comme s'il proposait une solution immédiate à leur désarroi.

« Peut-être puis-je vous offrir un verre pour vous aider à retrouver vos esprits ? Après tout, il n'y a rien de mieux qu'une bonne conversation autour d'un verre pour rétablir l'équilibre. Je suis sûr que nous pourrions trouver un sujet plus agréable que ce que vous semblez avoir traversé. Qu'en pensez-vous ? »

Avec un mouvement élégant, James tend la main vers le bar tout en maintenant son sourire rassurant

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 15:13
par Yiajmhat
[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : 07 sept. 2024, 12:28 Ses mots sont crachés avec mépris, mais un éclat de détermination traverse ses yeux. D’un geste soudain et fébrile, il parvient à glisser sa main valide vers le pic à glace encore planté dans sa cuisse. Au lieu de tenter de porter un dernier coup à Zak'm, il prend une décision radicale. D’un mouvement brusque, il arrache le pic de sa cuisse, son visage tordu par la douleur. Puis, sans la moindre hésitation, il retourne l’arme contre lui. Dans un geste rapide, il enfonce violemment la lame dans son propre cou. Le sang jaillit immédiatement, éclaboussant le sol tandis que l’assaillant s’effondre sur le sol, ses yeux déjà vitreux.

Dans un dernier souffle, il meurt, emportant ses secrets avec lui.
L'adrénaline frappe ses tambours de guerre sous la peau cuivrée de l'étranger et galvanise ses sens affûtés. La paume perçoit le craquement méthodique d'une articulation forcée à contre-courant de son état naturel, s'enfonce un peu plus entre les chairs prêtes à rompre à mesure qu'il ne force un mouvement contraire du poignet adverse. Zak'm n'y est pas allé de main morte, handicapant sans vergogne son assaillant hargneux. Mais sa réponse se fait attendre, car le hurlement rauque qu'il éructe dure le temps de le laisser claudiquer sur sa patte folle et retrouver un équilibre très précaire tandis que le bras incriminé ballotte pathétiquement devant son estomac voûté.

...Tu ne sauras... jamais...

Zak'm avait eu bien peu d'espoir que des assassins entraînés soient enclins à accéder à sa requête, si bien qu'il n'en fit rien. Cependant, il se surprenait toujours à constater la vivacité et l'obstination de ces hommes et femmes à faire offrande de leur propre vie sur l'autel de leurs convictions et de leur mission. Il n'aura guère eu le temps de réagir, d'empêcher ce malandrin d'empoigner le pic à glace perçant son derme pâle jusqu'à mordre sa jugulaire en une cascade rougeoyante. Les lèvres entrouvertes sous la douleur, se vidant de son humeur vitale à grandes giclées, le basané ne peut qu'assister au cheminement que cette dernière étincelle de vie entreprend dans le regard rapidement vitreux de son adversaire. En effet, il ne saurait jamais.

À ses côtés, Nédylène et Erik semblent eux-mêmes sortis d'affaire, notamment grâce à l'assistance du garde encore en mesure d'achever un serviteur sous la pesanteur d'une pierre. Toutefois le danger n'était peut-être pas pleinement écarté, car si Athis s'était jetée à la suite de Salistra, Zak'm n'était pas assuré de les savoir saines et sauves. Elles... Et les enfants.

Fouillez-les, lance-t-il à ses alliés sans perdre de temps en formules de politesse.

C'est sans attendre qu'il se rue à son tour dans le labyrinthe qui ne mugit ni pleurs ni plaintes, ayant le bon sens de comptabiliser ses quelques virages dans le cas où il atteindrait une impasse et bénéficiant d'une taille suffisante pour peut-être apercevoir le crin blond de la sœur du Bene Gesserit dans la pénombre ambiante. Fort heureusement, la structure des jardins géométriques ne semble pas d'une difficulté insurmontable, si bien qu'il atteint rapidement Athis et des enfants tétanisés dissimulés dans un recoin de haie. Dans un souffle soulagé l'étranger cesse sa course, les tempes battantes, et prend un bref instant pour tirer sa crinière aile-de-corbeau un brin échevelée en arrière.

C'est terminé, annonce-t-il à Athis et les bambins par extension, d'une inflexion plus tempérée et paisible. Nous pouvons sortir d'ici, il n'y a plus rien à craindre pour l'heure.

D'un regard entendu à l'égard de la jeune femme, il lui propose une aide silencieuse en offrant ses paumes ouvertes comme pour lui faire comprendre qu'il était en mesure de porter l'un des enfants, notamment pour leur épargner de crapahuter parmi les corps étalés à l'entrée du labyrinthe. Plus loin dans la continuité de l'allée, il aperçoit l'éclat argenté des broderies du kuraïmoiré de la musicienne, coupée par la petite silhouette d'un enfant porté contre son sein. Il devine à sa tenue claire semblable à celle de Salistra qu'il s'agit de son fils, Helios, d'un an le cadet de son propre fils. La mère lui est en l'état invisible, penchée sur le corps de la servante derrière une haie suffisamment haute pour la dissimuler. Toutefois, deux aiguillons d'émeraude croquent les contours de ces ornements blafards jusqu'à se joindre au derme opalescent de l'artiste dont il n'avait que le nom en mémoire sur les informations de sa compagne, Siltaar. Il était une familiarité que l'homme du désert ne parvenait à replacer dans son contexte, comme une impression de déjà-vu sur laquelle il ne pouvait mettre de décor. Il demeure figé de la sorte quelques instants, absorbé par une pensée parasite avant de se préoccuper de nouveau des marmots en état de choc.

Ainsi les trois héritiers sont en sécurité, un fardeau ôté de ses épaules paternelles.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 15:35
par Comète
[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : 07 sept. 2024, 14:40 « Docteur Carlyle, le plaisir est entièrement pour moi. Et je comprends parfaitement votre état. Ces soirées peuvent parfois être aussi perturbantes qu'elles sont festives. Mais ne vous en faites pas, nous avons tous besoin d'une petite pause de temps à autre. »

James observe Keith avec une curiosité amicale, son regard bleu rêveur ne quittant pas le scientifique. Il fait un geste d'invitation vers le bar, comme s'il proposait une solution immédiate à leur désarroi.

« Peut-être puis-je vous offrir un verre pour vous aider à retrouver vos esprits ? Après tout, il n'y a rien de mieux qu'une bonne conversation autour d'un verre pour rétablir l'équilibre. Je suis sûr que nous pourrions trouver un sujet plus agréable que ce que vous semblez avoir traversé. Qu'en pensez-vous ? »

Avec un mouvement élégant, James tend la main vers le bar tout en maintenant son sourire rassurant
De Keith s'évaporent les dernières buées occupant sa psychée étourdie. Son visage reprend des couleurs et son sourire naturellement malicieux dévoile en hauteur sur ses joues hirsutes les sillons nasogéniens marqués propres à son faciès. D'une inclinaison distinguée du chef, il accepte la proposition de James et lui emboîte le pas. Sa démarche a retrouvé sa contenance et il se dirige vers le bar accompagné de son bienfaiteur de l'instant.

Le scientifique ressent le regard curieux posé sur lui mais cela ne le gène aucunement.

« Je ne peux décemment pas vous céder l'intégralité du plaisir procuré par cette rencontre fortuite. Vous m'avez arraché à une toile complexe où ma raison s'est trouvée dépassée. Mais vous avez juste, la situation exige une halte. Je serai ravi de déguster un verre en votre compagnie afin de stabiliser la balance. Nous pouvons, je pense, trouver un sujet plus serein à partager. Merci de votre prévenance, messire Ancaris. »

Une fois arrivé au bar, le docteur Carlyle se place en face de James Ancaris et le regarde droit dans les yeux, lui signalant qu'il est attentif et qu'il lui manifeste de l'intérêt. Ses gestes et son allure sont directs, portés par une certaine logique, mais ses yeux gris-bleu trahissent son état émotionnel récent. Ayant été invité à se voir offrir un verre par son interlocuteur et ne désirant pas lui voler la politesse, Keith attend courtoisement que celui-ci se manifeste.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 16:10
par Anthinéa
Elle hocha la tête aux mots de l’homme du désert, tandis que Zak’m disparaissait à son tour dans le labyrinthe, elle commença une fouille méthodique des assaillants, morts comme vivants, à commencer par le ravisseur, qui était peut être un de leur chef, elle n'hésita pas à découper les vêtements de ses petites lames nouvellement acquises pour des cachettes plus élaborées qu'un fond de poche, mettant tout de coté méticuleusement pour être analysé plus tard.
De temps en temps elle tends la main pour chopper une patisserie non droguées dans son propre plateau tombé au sol, ce qui n'a pas l'air de la déranger.
La pelouse des jardins est une oeuvre d'art, cela dit.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 17:38
par Karasu
Ils s'apprêtent visiblement à bouger, leurs regards interrogateurs se posent sur lui, comme pour demander silencieusement s'il a besoin de renforts.
Soren ne stoppe pas, à peine ralentit-il pour parler à voix basse :

-" Aucun dignitaire de la maison sans surveillance rapprochée. Au besoin usez de la force pour tenir un agresseur à distance. La priorité est la sécurité de la marquise et des siens ".

Puis il reprend sa course vers la direction de l'échauffourée à l'extérieur.

Re: [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Publié : 07 sept. 2024, 21:20
par Athis
Yiajmhat a écrit : 07 sept. 2024, 15:13C'est terminé, annonce-t-il à Athis et les bambins par extension, d'une inflexion plus tempérée et paisible. Nous pouvons sortir d'ici, il n'y a plus rien à craindre pour l'heure.
D'un regard entendu à l'égard de la jeune femme, il lui propose une aide silencieuse en offrant ses paumes ouvertes comme pour lui faire comprendre qu'il était en mesure de porter l'un des enfants, notamment pour leur épargner de crapahuter parmi les corps étalés à l'entrée du labyrinthe. Plus loin dans la continuité de l'allée, il aperçoit l'éclat argenté des broderies du kuraïmoiré de la musicienne, coupée par la petite silhouette d'un enfant porté contre son sein. Il devine à sa tenue claire semblable à celle de Salistra qu'il s'agit de son fils, Helios, d'un an le cadet de son propre fils. La mère lui est en l'état invisible, penchée sur le corps de la servante derrière une haie suffisamment haute pour la dissimuler. Toutefois, deux aiguillons d'émeraude croquent les contours de ces ornements blafards jusqu'à se joindre au derme opalescent de l'artiste dont il n'avait que le nom en mémoire sur les informations de sa compagne, Siltaar. Il était une familiarité que l'homme du désert ne parvenait à replacer dans son contexte, comme une impression de déjà-vu sur laquelle il ne pouvait mettre de décor. Il demeure figé de la sorte quelques instants, absorbé par une pensée parasite avant de se préoccuper de nouveau des marmots en état de choc.
Ainsi les trois héritiers sont en sécurité, un fardeau ôté de ses épaules paternelles. [/justify]
Mais Athis semblait prostrée, toujours assise dans l'herbe terreuse, ne répondant que par un petit hochement de tête absent à la douce attention de l'homme brun, gigantesque devant elle.

Elle gardait les deux enfants contre sa poitrine, sous le choc, alors que l'adrénaline retombait peu à peu. Elle leur insufflait sa douce chaleur, son souffle rassurant. Mais des larmes chaudes coulaient abondamment sur ses joues tuméfiées, se mêlant au sang de Caelum et la chevelure ébouriffée de la petite Sélune. Elle n'était pas une combattante, et bien que formée à l'art noble de l'épée, elle n'avait jamais connu pareille situation. Ce qu'elle avait fait, se ruer à l'assaut, s'arracher sauvagement des griffes de l'un des agresseurs, c'est quelque chose qui était venu de nulle part. Ce n'était pas la petite Athis, diplomate rangée et polie que tout le monde connaissait. La raison en était simple : Caelum.
Elle savait qu'elle pourrait donner mille fois sa vie sur le champs pour lui sauver la vie, mais ce qu'elle avait fait pour lui dépassait son propre entendement. Alors elle restait là, à le garder, sous le choc, reniflant, des boucles brunes collées sur ses lèvres, incapable de prononcer un mot supplémentaire.