• Kagalie Wisp "Diapason"

Kagalie Wisp "Diapason"

Description physique succincte :

Genre : Femme.
Âge : Adulte (42 ans).
Taille : 1m70.
Corpulence : Athlétique .
Visage : Visage oblong, cheveux roux feu ondulé en crinière et long jusqu'au milieu du dos, nez classique, lèvres symétriques, pommette creusées, peau dorée, l'œil droit vert un bandeau noir sur le gauche.
Allure : Volontaire.

Description de caractère succincte :
réconciliatrice "neutre/neutre" . Elle préfère les silences aux interrogatoires, l'écoute à la confidence. Elle ne juge pas, elle observe, et ne s'immisce pas dans les âmes sans y être invitée.
La religion est importante à ses yeux (enfin à son œil).
Bien que naturellement sérieuse, douce et paisible, elle laisse parfois échapper quelques pointes d'humour qui surprennent par leur contraste avec son caractère habituel.
Jamais, au grand jamais, n'allez la voir ou lui parler lorsqu'elle travaille sans qu'elle vous ait invité.

Rôle :
Maître-forgeron

Description physique détaillée

Les années ont patiné la beauté de Kagalie d'une grâce toute particulière. Sa chevelure rousse, ondulée et généreuse, qui flotte au gré du vent, lui confère une allure libre et espiègle. Un cache-œil vient malheureusement atténuer l'éclat de son regard vert, mais celui-ci, lorsqu'il se pose sur vous, est d'une intensité telle qu'il vous laisse sans voix. Grande et athlétique, elle dégage une énergie vitale qui ne laisse personne indifférent.
Le noir et le rouge sont les couleurs dominantes de sa garde-robe. Elle arbore souvent des ensembles composés d'un pantalon, d'une chemise et de gants dans ces teintes. Cependant, pour les événements plus formels, elle opte volontiers pour le kuraïmoiré.
Sa démarche est celle d'un femme pressée, mais maître de d'elle, chaque mouvement étant calculé pour gagner du temps..

Ce qu’on sait de lui/d'elle

Seule enfant d'un maître forgeron ayant servi la maison Lycaeus, Kagalie a grandi au rythme des étincelles et du marteau, troquant volontiers les jeux d'enfant contre les outils du forgeron. Dotée d'une force précoce et d'une dextérité peu commune, il lui fut permis de rejoindre très tôt la maison en temps que manœuvre puis par la suite, apprenti pour commencer enfin à reproduire les gestes ancestraux du métier.

Mais le feu et le fer de la forge n'entendait pas se laisser maitriser si facilement et suite a une tentative de fusion d'un nouvel alliage, la forge dans l'explosion perdit son four et Kagalie, un œil et son père.
Adolescente apprenti, meurtrie dans son âme et sa chair devint femme artisan, nulle rancune sur la bête qui les avait dévoré; mais un projet, une idée fixe, une obsession qui lui prendrait surement toute une vie; réussir l'alliage ultime, celui qui renverrait à l'âge de pierre tous les autres, et tant pis pour les moqueries; d'entendre "y'a pas que l'œil qu'elle a perdue".

Ce fut alors qu'elle présenta "Diapason", une arme aussi étrange que fascinante, pour son examen de maîtrise. Cette création, un chef-d'œuvre d'acier damassé, témoignait de son talent exceptionnel et de la suprématie des ateliers de Seirithan au sein de la maison Lycaeus.
Depuis lors, "Diapason" est son seul compagnon, toujours à sa ceinture. Il est devenu son surnom, une référence à cette arme unique qui résonne comme un diapason, marquant la justesse de son art.

Background

Dans l'utérus de la forge, ou la création prend forme, je suis une prêtresse du métal. Mes mains, parcourues de veines d'acier, façonnent plus qu'un simple objet, elles donnent naissance à une âme. Le fer, lourd et docile, est mon argile et la chaleur, ma magie.

Chaque coup de marteau est un mantra, une incantation qui réveille les esprits du métal. Les étincelles qui jaillissent sont autant de lueurs dansantes, des âmes enfantées par le feu. Je vois dans cette être incandescent les reflets d'un monde ancestral, où les dieux forgeaient les âmes et les outils pour façonner l'univers.

Le rythme s'accélère, la transe s'empare de moi. Je ne suis plus qu'un canal, un instrument au service d'une force supérieure. Mes mouvements sont guidés par une main invisible, mes pensées se perdent dans les méandres du temps. Les veines de métal se dessinent, s'entremêlent, un corps se sublime; l'être s'éveille. Je sens son âme naître, battre, palpiter, Un souffle nouveau vient le peupler.

Et puis, le silence. Mon corps, esclave de la tâche, s'effondre sous le poids du travail. L'objet repose, encore chaud, son cœur battant de mille feux. C'est plus qu'une œuvre d'art, c'est une créature, un être né de la fusion, la matière et du feu. Il porte en lui la mémoire des âges, l'empreinte de mes émotions, de mes rêves les plus fous.

Je suis la gardienne de ce secret, la dépositaire d'un savoir ancestral. Dans chaque objet que je crée, je laisse une part de mon âme, un fragment de l'histoire, un héritage. Et lorsque mon œuvre quitte la forge, elle emporte avec elle un peu de la magie qui l'a animée.

Je suis la mémoire de mes ancêtres, transmise de génération en génération, la chantresse de la création.

Je suis, Maitre forgeron.