[CAMPAGNE] Sous la surface | Clôturé

[Pactole]

Jetant ce qui lui tombe sous la main en direction du maître patîssier, il tente de gravir les literies en quête d'un endroit sûr.

Imann, sans ralentir, esquivait les objets lancés par le docteur Carlyle avec une agilité presque surnaturelle.

Il arrêta sa course au niveau d'Amaléa. Comme exécutant un kata, il fendait l'air de son scalpel dans des mouvements au rythme particulier. Il alternait frappes en rafales et coups plus lents et plus puissants à quelques pas du docteur Carlyle, judicieusement hissé sur un lit médical.

Visiblement satisfait de s'être débarrassé de ses ennemis fabulés, Imann reporta son attention sur le docteur Melzi.

Il l'attrapa et la hissa sur son épaule avec une facilité étonnante pour son gabarit.

— … Imann-... ! Non-non-NOOON ! crie-t-elle alors avant de s'élancer vers lui pour tenter de l'arrêter dans son geste inconscient, quand bien même doit-elle repousser les doigts agressifs de quelque patient fou à lier et déjà trop proche.
Arriverait-elle à temps ?

Alors qu'il s'apprêtait à prendre la fuite, Siltaar était arrivée à son contact.

[Athis]

Avec un dernier regard rassurant pour son oncle Osian, Athis quitta le bureau, se dirigeant rapidement vers l'accueil. Elle savait que chaque minute comptait et qu'elle devait agir avec précision et efficacité pour protéger le monde extérieur de cette folie ! En chemin, elle renforça l'éclairage partout où elle le pouvait, puis enfin, elle se présenta à l'accueil, son masque recouvrant sa frimousse...

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Avec un dernier regard rassurant pour son oncle Osian, Athis quitta le bureau, se dirigeant rapidement vers l'accueil. Elle savait que chaque minute comptait et qu'elle devait agir avec précision et efficacité pour protéger le monde extérieur de cette folie ! En chemin, elle renforça l'éclairage partout où elle le pouvait, puis enfin, elle se présenta à l'accueil, son masque recouvrant sa frimousse...

L'infirmière en chef du service, une femme d’un certain âge avec des cernes qui témoignaient de son épuisement, leva les yeux dès qu'Athis entra dans le hall. L'infirmière sembla presque soulagée de la voir, comme si elle attendait une aide supplémentaire.

« Nous avons déjà commencé à augmenter l'éclairage sur cet étage. On ne sait pas exactement ce qui se passe, mais il y a eu des rapports inquiétants. Certaines chambres sont devenues agitées. Nous n'avons pas encore pu emmener les éclairages là-bas aussi. Tenez. »

Elle lui pose de grosses lampes torches et retourne gérer le reste du service.

[Encres Nomades]

Visiblement satisfait de s'être débarrassé de ses ennemis fabulés, Imann reporta son attention sur le docteur Melzi.

Il l'attrapa et la hissa sur son épaule avec une facilité étonnante pour son gabarit.

Alors qu'il s'apprêtait à prendre la fuite, Siltaar était arrivée à son contact.

Retenue dans sa tentative de rejoindre le maître-pâtissier par l'offensive chaotique d'un patient cherchant à l'agripper, Siltaar ne s'en débarrasse qu'avec grand' peine, le repoussant d'un coup de coude maîtrisé qui a l'heur' de l'immobiliser assez longtemps pour qu'elle puisse poursuivre sa progression malaisée. À ses appels de mise en garde, Imann ne semble rien entendre, et ne voir que les menaces imaginaires dont il semble être le jouet. Elle-même fait appel à toute sa volonté, refusant de se soumettre au joug de ses propres appréhensions, cependant qu'elle se confronte désormais à un Imann près de s'échapper avec une Amalea terrorisée qu'il a jetée sur son épaule.

— Où comptez-vous vous rendre ainsi ? Reposez le docteur Melzi-... ! ordonne-t-elle, faisant face à l'homme dans une posture défensive, le scalpel dans sa ligne de mire. Reprenez-vous, Imann, tout ceci-... N'a rien de réel.

[Athis]

L'infirmière en chef du service, une femme d’un certain âge avec des cernes qui témoignaient de son épuisement, leva les yeux dès qu'Athis entra dans le hall. L'infirmière sembla presque soulagée de la voir, comme si elle attendait une aide supplémentaire.
« Nous avons déjà commencé à augmenter l'éclairage sur cet étage. On ne sait pas exactement ce qui se passe, mais il y a eu des rapports inquiétants. Certaines chambres sont devenues agitées. Nous n'avons pas encore pu emmener les éclairages là-bas aussi. Tenez. »
Elle lui pose de grosses lampes torches et retourne gérer le reste du service.

Athis prit les lampes torches avec détermination, sentant la tension qui régnait partout.
— Merci madame, je vais m'assurer que toutes les chambres soient correctement éclairées. Restez vigilante et informez-moi de toute nouvelle agitation.
Elle planta ses yeux dans ceux de l'infirmière en chef, voilés par la l'opacité du masque.
— Nous devons également bloquer l'accès principal pour éviter que quiconque ne quitte cette aile sans autorisation. Veillez-y jusqu'à ce que je revienne. En cas de souci, hurlez "Athis".

Athis se dirigea rapidement vers la zone pointée par l'infirmière, les lampes torches en main. En chemin, elle s'assura que chaque recoin soit baigné de lumière, activant d'autres générateurs d'appoint et renforçant l'éclairage. Elle se présenta devant la porte de la première chambre. Un coup d'oeil sous le pas de la porte, elle manquait visiblement d'éclairage. La sueur commençait à perler sur son front.
— Si je ne sombre pas dans la folie avant, je crois que je vais mourir de chaud. Bon... Quand faut y aller, faut y aller.

Avec une détermination inébranlable, Athis alluma les lampes torches et pénétra dans la pièce...

[Comète]

Keith, s'évertuant toujours à chasser les ténèbres psychiques qui tentent d'anéantir ses propres barrières, soupire de soulagement lorsque Imann abandonne enfin sa quête sanguinaire. Des perles d'angoisse finissent de couler le long de ses tempes pour se perdre dans sa barbe habituellement si entretenue. Mais il n'est pas au bout de ses surprises et il observe l'homme hisser une Amalea encore en proie à la terreur sur son épaule. Le Maître Pâtissier rencontre alors Siltaar, qui a souhaité s'interposer pour protéger le médecin Suk et le scientifique. Le docteur Carlyle trébuche du lit sur lequel il s'était perché, esquivant comme il le peut un autre patient complètement absorbé par ses cauchemars.

Keith tente alors une nouvelle approche. Se blotissant dans un coin de la pièce, il se plonge dans une intense réflexion, puis dans dans l'analyse. Ses yeux gris-bleu cherchent soudainement quoique ce soit dans la pièce qui puisse ramener une lumière vive et puissante.

[Yiajmhat]

On allumait des lampes portables, des projecteurs d'urgence étaient déployés, et l'ambiance dans ces couloirs autrefois lugubres commençait lentement à reprendre une forme de normalité. Le plus gros de la commotion se trouve toujours dans les chambres, où les patients hurlent.

Planté dans le hall d'entrée de l'aile infectée, Zak'm pouvait malgré lui surveiller les portes closes afin que personne ne pénètre mais surtout ne sorte de ce périmètre où la contamination, qu'il supposait aéroportée, s'était effectuée. Dans la mesure où des garde-malades d'un comportement décent passaient sous son nez, il ne manquait pas de leur rappeler de toujours rester exposé à la lumière mais aussi d'aller éclairer les chambres des patients en souffrance. Car leur mal autrefois traduit par un os fêlé ou un organe déficient devenait désormais un risque majeur d'attaque cardiaque ou de crise de panique au potentiel fatal crevant le plafond. Bien sûr, si aucune lampe portative n'était à leur portée, le vothian insistait sur le fait de se tenir éloigné de ces zones de pénombre. Toutefois il martelait ce mantra et le propageait aussi sûrement que ce virus — ou quel que soit le véritable danger de cette folie collective — ne retournait les esprits : restez toujours dans la lumière. Toujours armé de ce scalpel sanglant, Zak'm ôte son masque chirurgical pendu à ses oreilles mais faisant office de cache-col et l'enroule autour de la lame ensanglantée, ne serait-ce que pour s'épargner une blessure supplémentaire. Qu'était-il advenu de ce patient aux entrailles ouvertes dont il n'avait guère aperçu l'état... ?

L'image du restant de leur salle comble, lors du discours du médecin-chef Oryndel, lui revint en mémoire. Jusqu'alors, il n'avait guère croisé qui que ce soit de cette assemblée de volontaires. Étaient-ils seulement dans les parages encore ? Considérant son environnement proche, le vothian prend alors soin de décaler une banquette plus confortable et cette fois n'ayant pas l'air vissée au lino afin de la glisser au devant du double battant, faute de pouvoir le verrouiller autrement. Le sofa, accordé selon les motifs au sol, reste ainsi en place tandis qu'il interpelle un passant du hall afin qu'il - ou elle - puisse surveiller que personne ne franchisse ce pathétique rempart et lui indique où se situe la salle des scientifiques retrouvés. Une information peut-être largement relayée depuis leur arrivée.

En dépit de l'indication reçue ou non, le maître d'armes quitte son poste fort inutile afin de se diriger vers un couloir qu'il n'avait jusqu'alors pas emprunté sur la gauche du hall, afin de trouver peut-être une trace de ses camarades d'infortune.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

— Si je ne sombre pas dans la folie avant, je crois que je vais mourir de chaud. Bon... Quand faut y aller, faut y aller.

Avec une détermination inébranlable, Athis alluma les lampes torches et pénétra dans la pièce...

Keith tente alors une nouvelle approche. Se blotissant dans un coin de la pièce, il se plonge dans une intense réflexion, puis dans dans l'analyse. Ses yeux gris-bleu cherchent soudainement quoique ce soit dans la pièce qui puisse ramener une lumière vive et puissante.

Alors qu'Athis pénétra dans la pièce, la lumière des torches déchira instantanément l'obscurité, projetant des ombres déformées sur les murs et meubles. L'éclat soudain sembla affecter les patients présents de manière inattendue. Ceux qui étaient encore pris dans des cauchemars éveillés réagirent comme si la lumière était douloureuse, reculant précipitamment vers les coins sombres, les mains sur les yeux, hurlant comme des bêtes blessées. Leur réaction frénétique ressemblait à celle de créatures pourchassées, cherchant à échapper à un prédateur invisible.

Cependant, après plusieurs instants, les patients, dont les visages étaient déformés par l'angoisse et la folie, commencèrent à changer de comportement. L'agitation qui les avait animés s'apaisa progressivement. Comme si l'exposition prolongée à la lumière leur infligeait d'abord une douleur vive, mais qu'ensuite, elle servait à apaiser leurs esprits tourmentés. Leurs cris se firent plus rares, leurs gestes saccadés se ralentirent, et peu à peu, ils se recroquevillèrent, trouvant une forme de calme précaire, lointains de la terreur viscérale qui les avait habités quelques minutes plus tôt.

[Yiajmhat]

En dépit de l'indication reçue ou non, le maître d'armes quitte son poste fort inutile afin de se diriger vers un couloir qu'il n'avait jusqu'alors pas emprunté sur la gauche du hall, afin de trouver peut-être une trace de ses camarades d'infortune.

Ce faisant, il parvient à se présenter à la porte de la vaste pièce où les pupitres drapés soutenaient les scientifiques étaient alignés, tout en évitant tant bien que mal les rares recoins ombragés que les couloirs arboraient encore faute d'un éclairage plus intense encore. Toutefois, l'on y voyait désormais comme en plein jour, si bien que lorsque le battant de ce dortoir de fortune s'ouvrit, un rai de clarté s'engouffra dans la foulée d'un courant d'air à la fragrance d'éthanol mêlé au ferrugineux du... sang ? Sans réaliser s'il s'agissait d'un relent hallucinatoire resté logé dans ses narines ou d'une véritable odeur nauséeuse, le vothian s'avance dans la pièce où se joue un tout autre tableau. Une femme qu'il suppose du personnel médical, perchée sur l'épaule d'un homme qu'il ne reconnaît pas, font face à la silhouette de la Musicienne délestée de son biwa caractéristique dont il ne reconnaît que le kuraïmoiré sombre et le crin rebelle. La traînée lumineuse s'étend sur les scientifiques dont les lits accotent la paroi fenêtrée et ce trio en étrange posture.

— ... Qui est-ce ? demande alors instinctivement le basané en constatant de fait la posture discutable de cette femme sur l'épaule de celui qu'il considère encore comme un inconnu, faute de lui avoir un jour adressé la parole.

Le scalpel qu'il maintient dans sa paume, aussi couvert soit-il en l'état puisque péniblement enroulé dans un masque chirurgical ensanglanté, représente néanmoins une menace de plus. Le comportement du vothian n'est pas erratique, mais saurait tout aussi bien le devenir et mettre l'Artiste dans une position plus que délicate.

[Athis]

Alors qu'Athis pénétra dans la pièce, la lumière des torches déchira instantanément l'obscurité, projetant des ombres déformées sur les murs et meubles. L'éclat soudain sembla affecter les patients présents de manière inattendue. Ceux qui étaient encore pris dans des cauchemars éveillés réagirent comme si la lumière était douloureuse, reculant précipitamment vers les coins sombres, les mains sur les yeux, hurlant comme des bêtes blessées. Leur réaction frénétique ressemblait à celle de créatures pourchassées, cherchant à échapper à un prédateur invisible.
Cependant, après plusieurs instants, les patients, dont les visages étaient déformés par l'angoisse et la folie, commencèrent à changer de comportement.

Athis, malgré la chaleur étouffante sous son masque, pénétra dans la pièce le souffle court. Souci, avec la buée, elle n'y voyait pratiquement rien...
— Restez calmes, tout va bien se passer, heu... d'accord ?...
Lampes torches allumées, le surplus de lumière intense déchira la pièce, projetant des ombres déformées sur les murs et les patients. Elle murmurait entre ses dents, avançant en aveugle...
— Je ne sombre pas dans la folie... Je ne sombre pas dans la folie...

Alors que la jeune fille avançait, l'agitation qui avait animé les patients s'apaisait progressivement. C'est alors qu'elle percuta une immense silhouette, se tenant fermement sur son chemin. Légère comme une plume, elle rebondit sur son dos puissant, lâchant ses lampes torches et se retrouvant sur les fesses.
— Han... Dans un réflexe, elle retira hâtivement son masque, reculant un peu, comme pour voir à quel danger elle faisait face, d'autant que des cris émanaient de partout dans la pièce ! Bien vite avec une vision retrouvée elle pu discerner Zak'm et Siltaar, ce qui la rassura instantanément. Depuis sa nouvelle position et profitant d'un rayon de lumière, il lui sembla apercevoir un peu plus loin le pâtissier du palais, Imann. Mais fait étrange... il portait quelqu'un sur ses épaules... un visage familier et aimé... celui de sa meilleure amie d'enfance...

— Amaléa ?!... Bredouilla-t-elle, incrédule, en écarquillant ses prunelles.