[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Alors que la foule cède à la panique générale, Siltaar, malgré le chaos qui l’entoure, reste en alerte, ses sens affinés par l’instinct de survie et la méfiance naturelle qui la caractérise. Elle observe, scrute la salle, là où d’autres se laissent happer par la confusion. Ce qu’elle voit l’alarme immédiatement : certains invités ne partagent pas la frayeur qui s’empare de la majorité.

D’abord, son regard se pose sur la femme aux ongles étrangement longs. Au lieu de fuir ou de reculer comme les autres, elle avance avec détermination, le regard fixé sur un homme d’un certain âge. Ses longs ongles ressemblent soudain à des griffes acérées. L’expression sur son visage est dénuée de peur ; c’est une prédatrice prête à frapper. Ensuite, Siltaar aperçoit l’homme aux cheveux longs et lisses qui, au milieu de la foule affolée, semble étrangement calme. Il retire lentement une de ses piques à cheveux, et une aiguille fine en sort, subtile mais menaçante. Son mouvement est précis, calculé. Il scanne la salle, visiblement en quête de sa cible, prêt à agir. Enfin, celui qui présentait ses hommages aux Nyrion attire également son attention. Alors que tout autour de lui se transforme en chaos, il reste d’un calme inquiétant. Profitant de la distraction générale, il manipule une de ses nombreuses bagues et en ouvre discrètement le couvercle, révélant une aiguille dissimulée. Son sourire courtois disparaît, remplacé par un masque de concentration froide. Ce n'est plus un simple invité ; il est là pour autre chose.

Siltaar comprend aussitôt : ces personnes, loin de paniquer, étaient venues avec des intentions bien précises, et la confusion qui règne leur offre la couverture parfaite pour passer à l'action. L’air crépite autour d'elle, chargé de tension et de danger.

[Athis]

Athis, une main accrochée au bras d'Osian, se mit à chercher instinctivement Orla des yeux. C'est la colère qui prédominait sur son visage.

[Karasu]

Soren attrape Keith par le bras et le propulse dans le couloir.

-" Allez vous planquer à la baie médicale ! Bougez vous le cul ! ".

Il se tourne instantanément vers la zone d'agitation et avance rapidement vers la salle principale, chaque main venant dégager la voie vers les armes dissimulées dans son uniforme, prêt à les sortir à toute vitesse en cas de menace avérée. A titre préventif, il prélève trois dards de lancer, les installant pointes sorties entre les doigts de sa main gauche pour être soit lancés soit pour servir de lames de contact, gardant le bras le long du corps pour éviter d'affoler plus que nécessaire les gens déjà totalement désordonnés. Comme toujours, il grommelle son mécontentement à voix basse.

-" Maison majeure ... Maison majeure .... Maison de mon majeur dans ton cul, oui ... Quelle bande de manchots .... ".

Profitant de sa taille, il essaye de déceler des menaces dans la foule par dessus les gens de plus petite stature, prêt à intervenir si le besoin était avéré.

[Encres Nomades]

Alors que la foule cède à la panique générale, Siltaar, malgré le chaos qui l’entoure, reste en alerte, ses sens affinés par l’instinct de survie et la méfiance naturelle qui la caractérise. Elle observe, scrute la salle, là où d’autres se laissent happer par la confusion. Ce qu’elle voit l’alarme immédiatement : certains invités ne partagent pas la frayeur qui s’empare de la majorité.

D’abord, son regard se pose sur la femme aux ongles étrangement longs. Au lieu de fuir ou de reculer comme les autres, elle avance avec détermination, le regard fixé sur un homme d’un certain âge. Ses longs ongles ressemblent soudain à des griffes acérées. L’expression sur son visage est dénuée de peur ; c’est une prédatrice prête à frapper. Ensuite, Siltaar aperçoit l’homme aux cheveux longs et lisses qui, au milieu de la foule affolée, semble étrangement calme. Il retire lentement une de ses piques à cheveux, et une aiguille fine en sort, subtile mais menaçante. Son mouvement est précis, calculé. Il scanne la salle, visiblement en quête de sa cible, prêt à agir. Enfin, celui qui présentait ses hommages aux Nyrion attire également son attention. Alors que tout autour de lui se transforme en chaos, il reste d’un calme inquiétant. Profitant de la distraction générale, il manipule une de ses nombreuses bagues et en ouvre discrètement le couvercle, révélant une aiguille dissimulée. Son sourire courtois disparaît, remplacé par un masque de concentration froide. Ce n'est plus un simple invité ; il est là pour autre chose.

Siltaar comprend aussitôt : ces personnes, loin de paniquer, étaient venues avec des intentions bien précises, et la confusion qui règne leur offre la couverture parfaite pour passer à l'action. L’air crépite autour d'elle, chargé de tension et de danger.

L’ouïe passablement engourdie par l’écho assourdissant du spectacle pyrotechnique pour lequel elle n’a que peu d’intérêt, Siltaar reste concentrée, ses prunelles insatiables poursuivant ses aléatoires victimes de leur scalpel argenté. L’Aphrodite échappée, l’homme du désert ayant l’air d’être revenu à des dispositions plus sensées, elle s’en détourne sur un soupir contrarié. Si la symphonie tempétueuse du feu d’artifice se fait dissonante, la jeune femme n’y prête d’abord pas davantage d’attention. Ce n’est que lorsqu’une de ces fusées s’en vient heurter la baie vitrée que son cerveau s’agite d’une alarme de mise en garde. Au-delà de l’immense arche vitrée découvre-t-elle alors une anarchie aberrante de formes, de couleurs et de sons. Autour d’elle, un flottement décontenancé, presque abêti, s’empare des convives. L’on se consulte d’un regard surpris, peut-être déçu par ce qui semble être une négligence technique. L’on s’inquiète et s’interroge, cependant que les zébrures chamarrées n’ont de cesse de prendre d’assaut la paroi de la baie.

À ces heurts d’estoc et de taille acharnés, les invités réagissent en reculant, leurs interjections se faisant houle jusqu’au seuil de la salle de réception. Les chuchotements indécis se meuvent en cris de panique. L’on s’écarte, l’on se dégage d’un coup de coude désobligeant, d’un pied écrasant l’orteil de l’importun. Gouachées de nuances écarlates que sublime l’atmosphère tamisée des lieux, les silhouettes piétinent, jonglent, tentent de s’éloigner de cet écran de verre où viennent, sans relâche, s’écraser les fusées rubescentes.

Et dans cet imbroglio déchaîné, l’Artiste musicienne tente de préserver ce sang-froid qui la caractérise parmi ses pairs de la Maison Lycaeus. Repérant ses éminents membres dont certains exhortent l’entourage affolé au calme, un énième tour de garde de ses sentinelles d’opale lui fait appréhender le comportement suspect de trois individus. Happée par les détails perturbants de ces diverses saynètes qu’elle semble visualiser au ralenti, Siltaar prend conscience de l’imminence d’un danger. Tout comme elle réalise, avec effroi, qu’elle ne pourra contrer qu’un seul d’entre eux. Lequel choisir ? Passé le stade de l’atermoiement inutile, la Dame de compagnie tire la carte de la facilité en jetant son dévolu sur le plus proche de son actuelle position, l’homme s’étant approché des époux Nyrion pour leur faire une démonstration de courtoisie. La bague létale tenue en respect par la focale opiniâtre de son regard, Siltaar s’élance… !

Le temps d’un battement de cils se retrouve-t-elle dans le dos de sa proie. Les mouvements qu’elle opère se veulent vifs, puissants, empreints d’une maîtrise évidente, lorsqu’elle bloque la main coupable, écrin de chair supportant l’anneau armé de son aiguille. Un subtil jeu de jambes donnant l’impression qu’elles s’entortillent autour du délictueux personnage provoque la chute de ce dernier sur le sol, son front heurtant la dalle marbrée dans un crépitement l’étourdissant peut-être. Une clef douloureuse maintient le bras contre les reins du traître convive, cependant qu’un genou s’immisce entre les raides omoplates.

Siltaar lève alors le nez, repérant dans la foule alarmée, la silhouette familière d’Eirene Valeria.

— EIREEENE ! crie-t-elle alors, sa voix à la tessiture éraflée crevant l’espace entre elles, tandis que son regard fustige froidement la femme aux ongles acérés.

[Yiajmhat]

Ces flashes lumineux peignaient les parois de la pièce de leur aquarelle bariolée jusqu'à ce qu'un subtil mouvement de recul parmi les convives ne hisse le menton du basané absorbé par un tout autre spectacle. Un demi-pas craintif qu'une majorité du contingent badin effectua peut-être sans pleinement le réaliser tant les visages étaient braqués sur l'empyrée souillé du spectre blanchâtre des précédents éclats. D'ores et déjà, quelque chose ne semblait plus à sa place, le doute strangulait l'émerveillement des plus réceptifs s'écartant plus franchement de la large baie vitrée si limpide que les projectiles explosifs paraissaient n'être qu'à quelques brassées d'air de l'assemblée. Parmi les plus susceptibles à prendre leurs distances, Zak'm remarquait que sa compagne avalait lentement les quelques petits pas séparant le mur le plus proche de la vitrine de l'animation nocturne où elle se tenait ; un mouvement qui raidit ses cervicales d'une mésaise instinctive.

Puis l'éclat abrupt d'une fusée courtisant de trop près le public protégé de son dôme de verre, la déflagration bien trop assourdissante de celles suivant l'initiative de ce mortier défaillant, et la baie de recueillir les projectiles brûlants de nuances vives en traînées sur son tint. La panique envahit la grand salle. Ceux qui avaient déjà pris la mesure du risque s'étaient approchés du delta du couloir principal et s'y engouffraient maintenant comme une foule en délire. Une foule rongée par le souci, la peur et l'incertitude autour d'évènements étranges qu'ils étaient une poignée à connaître, encore moins à en comprendre les rouages.

Presque appuyé contre la longue tablée de banquet ruinée par le passage systématique des plus gloutons, il se sert du rebord nappé comme d'un guide pour coulisser lentement à contre-courant en direction de Dearbhail qu'il sait avoir un sang-froid remarquable mais aussi un instinct de survie aigu. Car dans ce chaos renouvelé, la fuite des invités n'attaqua pas son sens du danger autant que le recul notable de la Sœur au teint d'ébène dont il ne pouvait apercevoir l'expression mais comprenait au moins le langage corporel. Avait-elle été surprise, elle aussi ? Zak'm balaie la pièce d'un œil scrutateur afin de capter les silhouettes de ses provocantes consœurs, hélas, des six, il n'en aperçut que deux. Deux qui partageaient le désarroi du public sous une certaine forme : sans le démontrer par une course effrénée, mais par leur inertie comme stupéfaite, mouvant à reculons. S'il s'attendait à ce que la commotion atteigne une apogée lorsque la vitre ne se fendille ou que la barge ne prenne tout bonnement feu, le maître d'armes n'aurait pas espéré que d'autres menaces ne courent encore si près de leur position.

Le cri de l'Artiste au Biwa résonne jusqu'à ses oreilles malgré la cohue bruyante envahissant les artères du palais telle une fourmilière sous l'attaque d'un tamanoir mal intentionné. Un autre assaut avait lieu, au centre névralgique de la réception, et si la blafarde figure s'était chargée de l'un de ces malfaiteurs, il n'avait pas la moindre idée de l'allure des périls demeurant alentour. Pas plus qu'il n'était en mesure de reconnaître la Conseillère d'un coup d'œil aussi vif. Alors il tâtonna la table du festin afin de s'emparer d'une broche à deux dents, d'un pic à glace, n'importe quelle arme d'appoint en mesure de lui permettre une défense, aussi minime soit-elle. Un verre plein ne ferait cette fois pas l'affaire, lâchement abandonné entre un présentoir à vacherin et une sculpture baroque de sucre cristallisé. Tout ce temps de préparation vaut à deux autres convives le loisir de préparer leur propre assaut, fulgurant.

[Comète]

-" Et bien docteur, à part si vous êtes un inconditionnel des feux d'artifice ou que vous ayez une tâche urgente à accomplir, nous pouvons nous rendre à la baie médicale pour que vous puissiez voir votre famille ".

Keith acquiesce d'un simple hochement de tête, prêt à suivre l'Adjoint au Connétable, lorsque le chaos s'installe dans la salle de réception. Des cris de paniques et des mouvements de foule ont remplacé la béatitude mondaine.

Soren attrape Keith par le bras et le propulse dans le couloir.

-" Allez vous planquer à la baie médicale ! Bougez vous le cul ! ".

Le docteur Carlyle ne se fait pas prier. Propulsé par Soren, il s'élance avec la vigueur du guépard. Son objectif est clair, atteindre la baie médicale et y retrouver sa famille. En sprintant à travers le palais, il regrette amèrement d'avoir pris la décision d'emmener sa progéniture dans ce théâtre sordide. Il espère rapidement rejoindre Sélune et Hélios et même sa terrifiante épouse, qui malgré ses obédiances, partage sa vie. Presque toute son attention est focalisée sur sa famille. Il accorde une brève pensée aux membres de la Maison Lycaeus, qui lui ont accordé honneur et confiance, espérant qu'ils s'en sortent indemnes. Enfin, un flash succinct, portant les traits du visage de James Ancaris passe à travers le voile de sa psychée.

La baie médicale.

La baie médicale.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Athis, une main accrochée au bras d'Osian, se mit à chercher instinctivement Orla des yeux. C'est la colère qui prédominait sur son visage.

Athis scrute frénétiquement la salle, son regard passant en revue chaque visage, mais elle ne voit ni Orla, ni Leopold, ni Caelum. Ils ne semblent pas revenus dans la salle de réception après l'attaque des jardins. L'étranger, Zak'm, avait ramené l'enfant vers l'entrée, mais il était revenu pour l'interrogatoire seul. Salistra et ses deux enfants, ainsi que son époux, le docteur Carlyle, n'étaient pas là non plus. Kaeda et les dames de compagnie de sa fille forment un mur protecteur entre le Comte Dorian Varykino et le reste de la salle. Le comte et ses fils semblent prêts à toute éventualité, leurs regards résolus. Gunmar, le fidèle Maître d'armes de la Maison Lycaeus, reste à proximité, vigilant.

Quant à Osian, il garde Athis fermement près de lui, tentant de la protéger des vagues de panique qui secouent la foule. Tout autour, la salle se transforme en un chaos grandissant, les cris des invités résonnant alors que certains se précipitent pour échapper à l'anarchie qui s'installe peu à peu.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Le temps d’un battement de cils se retrouve-t-elle dans le dos de sa proie. Les mouvements qu’elle opère se veulent vifs, puissants, empreints d’une maîtrise évidente, lorsqu’elle bloque la main coupable, écrin de chair supportant l’anneau armé de son aiguille. Un subtil jeu de jambes donnant l’impression qu’elles s’entortillent autour du délictueux personnage provoque la chute de ce dernier sur le sol, son front heurtant la dalle marbrée dans un crépitement l’étourdissant peut-être. Une clef douloureuse maintient le bras contre les reins du traître convive, cependant qu’un genou s’immisce entre les raides omoplates.

Siltaar lève alors le nez, repérant dans la foule alarmée, la silhouette familière d’Eirene Valeria.

— EIREEENE ! crie-t-elle alors, sa voix à la tessiture éraflée crevant l’espace entre elles, tandis que son regard fustige froidement la femme aux ongles acérés.

Eirene Valeria comprend immédiatement la gravité de la situation en un coup d’œil. L’homme à terre, l’aiguille dissimulée dans l’anneau, Siltaar en alerte, et les Nyrion tout près… Tout s’imbrique dans son esprit avec une précision glaciale. Sans hésiter, elle se glisse jusqu’à Siltaar, son regard perçant déjà fixé sur la bague encore attachée à la main du traître. Arrivée à sa hauteur, elle ne dit rien, mais ses mouvements sont rapides et assurés. Tandis que Siltaar maintient l’homme sous contrôle, Eirene se penche, ses doigts fins et habiles dénouant la bague de la main tremblante du conspirateur.

— Donne-moi ça, murmure-t-elle presque imperceptiblement, s’emparant de la bague avec une précision chirurgicale.

Elle se redresse aussitôt, glissant la bague dans la poche intérieure de sa robe, là où elle sera en sécurité et hors d’atteinte. Son regard croise celui de Siltaar, un échange bref mais lourd de sens : elles savent toutes deux qu’il ne s’agit pas d’une simple tentative d’attaque, mais bien d’un coup orchestré visant les Nyrion. Elle se place aux côtés de Siltaar, l'aidant à maintenir l’homme au sol, prête à faire face à toute autre menace qui pourrait surgir du chaos ambiant.

[Dahey]

Dans le coin entre la porte extérieure et celle de la grande salle de réception juche sur ses trois pieds un magnifique exemple de console au style varysien typique. Ce fut le plus proche refuge qu'Hugo trouva quand le spectacle, qui lui avait déjà provoqué une crise, vira à l’agression caractérisée propageant sa panique à l'ensemble des convives. Là sous le petit mobilier, le mouvement lancinant des épaules répond en cadence à la litanie du ahanement éteint dans le brouhaha général, tandis que les paumes des mains oppressent les tempes blanchies sous l'effet.
Entre Hugo et les quidams stupéfaits du petit salon, l'indifférence semble partagée.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Pendant ce temps, la panique ambiante offre une couverture parfaite aux assaillants. La femme aux ongles longs, imperturbable face au chaos, s’approche d’un homme d’un certain âge. Alors que tout le monde est concentré sur les flammes projetées contre la baie vitrée, elle s’agrippe à lui sous prétexte de chercher un appui. Ses griffes acérées se plantent violemment dans son bras, et il grimace de douleur. Dans sa précipitation, un de ses faux ongles tombe au sol, brillant faiblement sous les lumières du feu d’artifice. Elle s’excuse aussitôt, avec un sourire innocent, puis disparaît dans la foule agitée, fondue dans l’agitation générale. De même, l’homme aux cheveux longs enlève subtilement une des piques de sa coiffure. Alors que les gens autour s’efforcent de rester groupés, il plante rapidement l’aiguille dans le bras d’une femme essayant de rejoindre ses amis. Elle ne remarque d’abord qu’une piqûre, mais lui, lâche immédiatement l’aiguille qui tombe au sol et s’évapore à son tour dans le tumulte.

Cependant, les deux victimes réagissent presque immédiatement. L’homme à l’âge avancé se redresse soudain, la respiration difficile, son visage se tordant de douleur. Ses yeux se gonflent et deviennent rouges, ses lèvres bleuissent tandis qu'il tente désespérément de respirer. Il lève un doigt tremblant, essayant de désigner la femme qui l’a attaqué avant de s’effondrer au sol, secoué de spasmes. La femme piquée, elle aussi, commence à se sentir mal. Elle pousse un cri, cherchant l’aide de ses amis, mais sa voix se brise. Ses yeux deviennent vitreux, ses joues se teintent d’un rouge malsain, puis elle tombe lourdement sur le sol, incapable de parler, sa gorge enflée. Ceux qui l’entourent reculent, terrifiés, en la voyant suffoquer, les signes d'un choc violent apparaissant rapidement sur son corps.

C'est alors que, sortant enfin de l'ombre, la femme à la robe violette, jusqu'alors immobile près de la sculpture de glace, saisit soudain une des épées figées dans la glace. Dans un craquement sonore, elle la brise et bondit, se ruant derrière le Comte Dorian Varykino. D’un coup brutal et précis, elle assène un coup avec le tranchant de l'épée brisée à la base de sa nuque, du sang jaillissant sur le brillant de l'épée de glace brisée. Gunmar réagit avec une rapidité déconcertante. Il s'interpose d’un mouvement vif, prenant le second coup à la place du comte, celui-ci aurait été léthal pour Dorian. L’arme improvisée le frappe violemment à l’épaule, et il s'effondre au sol, le sang jaillissant de sa blessure.

Osian, voyant la scène, pousse Athis vers Kaeda et ses dames de compagnie, les écartant de la scène chaotique. Il se précipite vers les deux blessés, mais en voyant l'état du Comte et de Gunmar, il sait qu'il n'aura pas le temps de sauver les deux. Il choisit rapidement : se dirigeant vers Dorian, il presse ses mains sur la plaie béante du comte, tentant d’arrêter l’hémorragie. Son visage se ferme, concentré. La femme tente de s'enfuir par la terrasse.