Athis a écrit : ↑21 nov. 2024, 00:04 Profitant de son intérêt évident pour elle, Athis se pencha légèrement vers la console, comme si elle examinait distraitement son design :
— Un modèle assez rare, si je ne m’abuse… Même la sécurité semble avoir droit à une touche de luxe ici. Fascinant... Je ne sais pas si c’est le vin ou l’adrénaline, mais mon esprit s’aiguise chaque fois que je croise ce genre de chef-d’œuvre technologique.

Elle posa une main légère sur la console, feignant un geste d’admiration, tout en évaluant discrètement comment la déconnecter ou récupérer des informations, sans alarmer Donovan.

Donovan éclata d’un rire chaleureux, ajustant légèrement la coupe de vin qu’il tenait.

— Vous êtes une femme dangereusement perspicace. Mais vous savez, tout homme a ses faiblesses... Moi, par exemple ? Je dirais que j’ai un faible pour les esprits brillants et les conversations stimulantes. Il faut croire que je suis fichu ce soir.

Il fit une pause, laissant planer une légère tension entre eux avant de continuer, désignant la console d’un geste nonchalant :

— Quant à ça... Oui, un petit bijou, n’est-ce pas ? Conçu pour résister à presque tout. Je ne dis pas que c’est infaillible — rien ne l’est vraiment, après tout, pas même les grands crus — mais celui-ci est plutôt proche de la perfection. Vous semblez admirative... Peut-être aurais-je dû deviner que la technologie était votre vrai trésor.

Il s’avança légèrement, posant son verre à côté du sien, sa voix baissant d’un ton.

— Mais dites-moi, si je devais vous laisser approcher davantage de ce chef-d'œuvre, devrais-je m’inquiéter que vous soyez aussi douée pour déceler les failles technologiques que les failles humaines ?

Pactole a écrit : ↑21 nov. 2024, 21:43

Entre le tableau, l'empoisonnement du convive et maintenant un tête à tête avec Amaléa, Imann passait visiblement une agréable journée.

Imann et Amalea continuent leur explorationIls débouchent dans un petit hall qui a été transformé en salon de détente, manifestement utilisé pour des pauses discrètes. Les murs sont ornés de quelques œuvres d'art et de meubles confortables, mais tout semble volontairement discret, presque banal. Amalea, attentive, fait un geste vers un tableau qui occupe toute la hauteur du mur face à eux. Il représente une scène classique, richement détaillée, mais sa taille le rend incongru dans ce cadre modeste.

— Regardez ça, Imann. Un tableau aussi massif ? Il aurait sa place dans un salon plus ostentatoire, à l’étage, vous ne trouvez pas ?

Amalea examine le cadre d’un doigt prudent, puis remarque une fine rainure qui suggère qu’il est mobile. Elle teste doucement, et le tableau coulisse silencieusement sur le côté, révélant une porte sécurisée. L’air satisfait, elle se tourne vers Imann :

— On dirait qu’on a trouvé notre coffre, ou du moins l’entrée. Mais...

Ils observent la porte de plus près. Elle est équipée de plusieurs systèmes sophistiqués : un bouclier visible par son léger scintillement, un scanner ADN placé à hauteur de main, et un micro intégré.

— Trois étapes pour l’ouvrir, commente Amalea en étudiant les mécanismes. On doit couper l’alimentation du bouclier sans faire exploser l'endroit, obtenir un échantillon de l’ADN du propriétaire — probablement Donovan — et enregistrer sa voix pour contourner le verrouillage vocal. Pas simple, mais faisable. Où sont les autres ? Nous allons avoir besoin d'aide.

Lucia de Syracuse a écrit : ↑24 nov. 2024, 21:32 — Trois étapes pour l’ouvrir, commente Amalea en étudiant les mécanismes. On doit couper l’alimentation du bouclier sans faire exploser l'endroit, obtenir un échantillon de l’ADN du propriétaire — probablement Donovan — et enregistrer sa voix pour contourner le verrouillage vocal. Pas simple, mais faisable. Où sont les autres ? Nous allons avoir besoin d'aide.

-Il me semble avoir vu Athis et Nédylène dans la grande salle. J'imagine qu'elles seront compétentes à obtenir l'ADN et l'enregistrement vocal de Donovan. L' alimentation nous revient donc?

Imann se gratte la tête, visiblement gêné.

-J'ai peur que mes compétences culinaires ne nous avancent pas dans cette tâche. Je vous sait pleine de ressource, sauriez vous comment nous devons nous y prendre? .

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑24 nov. 2024, 21:23 Donovan éclata d’un rire chaleureux, ajustant légèrement la coupe de vin qu’il tenait.
— Vous êtes une femme dangereusement perspicace. Mais vous savez, tout homme a ses faiblesses... Moi, par exemple ? Je dirais que j’ai un faible pour les esprits brillants et les conversations stimulantes. Il faut croire que je suis fichu ce soir.

Il fit une pause, laissant planer une légère tension entre eux avant de continuer, désignant la console d’un geste nonchalant :
— Quant à ça... Oui, un petit bijou, n’est-ce pas ? Conçu pour résister à presque tout. Je ne dis pas que c’est infaillible — rien ne l’est vraiment, après tout, pas même les grands crus — mais celui-ci est plutôt proche de la perfection. Vous semblez admirative... Peut-être aurais-je dû deviner que la technologie était votre vrai trésor.
Il s’avança légèrement, posant son verre à côté du sien, sa voix baissant d’un ton.
— Mais dites-moi, si je devais vous laisser approcher davantage de ce chef-d'œuvre, devrais-je m’inquiéter que vous soyez aussi douée pour déceler les failles technologiques que les failles humaines ?

Athis sourit, inclinant légèrement la tête, ses yeux captant ceux de Donovan avec une intensité calculée. Elle glissa ses doigts sur le bord de la console, son ton presque murmurant :
— Vous devriez vous inquiéter, monsieur Donovan. Déceler les failles, qu’elles soient humaines ou technologiques, déchaîne en moi une passion... presque destructrice. Un sourire énigmatique joua sur ses lèvres. Mais vous savez, il faut parfois caresser un trésor avant de pouvoir en percer les secrets.

Elle pivota doucement, feignant une réflexion légère en observant l'écran, tout en s'approchant imperceptiblement de lui. Sa voix prit une teinte amusée mais subtilement incisive :
— Cette console... Elle semble avoir des exigences tout aussi capricieuses que celles des hommes. Peut-être qu’elle n’obéit qu’à une voix autoritaire, ou mieux, à celle d’un maître en la matière. Un système vocal pour les verrouillages les plus sensibles, n'est-ce pas ? Ou peut-être même quelque chose de plus sophistiqué ? Elle croisa son regard avec un éclat de défi.
Tout en prononçant ces mots, elle capta un détail : une empreinte digitale discrète sur le verre posé par Donovan, laissée en transparence sous la lumière tamisée. Elle se redressa avec un sourire léger, comme si une idée venait de germer.

— Mais peut-être que je me trompe... Après tout, un système aussi sophistiqué aurait sûrement besoin de plusieurs couches de protection. Non ? Elle effleura la surface de la console avant de se tourner vers Donovan, un sourire brillant, presque complice. Je suppose qu’un homme de votre envergure a pensé à tout, bien sûr. Mais cette homme, prendra-t-il le risque de déchainer mes passions, en me dévoilant que... je suis sur la bonne voie ?... Ou même mieux, en me faisant une démonstration ?
Sans le quitter du regard, comme pour l'aveugler, elle prit le verre de Donovan pour le porter à ses propres lèvres, bien décidée à le conserver précieusement.

Tara/Nedylène était partagée entre deux sentiments plutôt contraires, mais c’était l’histoire de sa vie de jongler avec les paradoxes.
Calista l’intriguait.
Tara voyait en elle une femme de gout, subtile et observatrice et très habile dans cet exercice de lecture humaine, ce qui précisément l’inquiétait aussi. Les deux femmes avaient sans doute une formation partiellement proches et elle la savait extrêmement dangereuse pour sa mission, une espionne comme elle, évoluant dans un milieu plus haut de gamme, avec un domaine d’expertise différent mais envoyée sans doute précisément pour ce qu’elle faisait la. Sonder les invités et renifler les imposteurs potentiels ou les buts cachés de ceux qui étaient vraiment ce qu’ils prétendaient être.

Le défi lui plaisait mais il allait falloir jouer serré.
Calista n’avait sans doute pas les connaissances pour la mettre en défaut sur le plan technique, mais elle devait être irréprochable sur le plan humain et coller à son personnage en tous points car Calista chercherait la moindre incohérence entre son attitude et ses propos et Tara King

« Trop curieuse, assurément madame. » dit elle de but en blanc avec une franchise qui n’était pas dans les habitudes de ces invités mielleux et fourbes pour la désarçonner un peu, mais non sans rapidement changer son approche avec un sourire complice.
« Mais je ne m’en plaindrais pas, figurez vous. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas restée en bonne compagnie bien longtemps avant que vous ne veniez changer cela. » dit elle d’une flatterie subtilement enrobée avant de poursuivre pour garder l’initiative de la conversation et Nedylène étai naturellement douée pour parler sans en laisser placer une à son interlocuteur.

« J’ai bien peur d’ennuyer ces braves gens et ma foi… je suis une technico commerciale plus qu’une courtisane. » dit elle avec une petite moue d’impuissance et de déception insistant bien sur le fait qu’elle n’était pas dans son élément, Tara rajustant un tailleur légèrement trop serré pour plaire à ces messieurs mais lui donnant un peu cet air mal fagoté qui donnait la touche finale au personnage.
« Je suis ravie que vous appréciez le travail de ma maison, Dame d’Ananke, c’est un plaisir et un honneur, car il est sûrement sous évaluer et nous exportons dans tous l’Impérium » dit elle en la quittant des yeux pour fouiller dans sa petite malette pour y piocher quelque brochure ennuyeuse dont Calista n’avait que faire avec trop de hâte, laissant tomber la dite mallette au sol, en faisant sans doute tourner quelques têtes.
« Miséricorde, je suis confuse, dame d’Ananke. » dit elle en se baissant pour ramasser le tout, décalant ses jambes pour manœuvrer dans sa jupe serrée en rougissant savamment alors que Nédylène s’amusait comme une petite folle à donner vie à cette intellectuelle maladroite et ennuyeuse sans doute envoyée ici en punition pour avoir déplu à quelque supérieur, tout en faisant sourire ou peut être même rire Calista en l’assurant de son caractère inoffensif, bien sûr.
Elle se redressa, très digne, lissant sa robe en ignorant les quelques gloussements et sourires moqueurs autour d’elles.
« Mais si vous le désirez que je vous parler de nos dernières avancées en matière de contraintes structurelles, vous permettant les édifices les plus audacieux pour faire rayonner la gloire de votre maison. Ou une conversation moins formelle peut être ? cela m’aiderait à me concentrer.» lui sourit-elle en rajustant la branche de ses lunettes pour les repousser sur son nez.