[CAMPAGNE] Sous la surface | Clôturé

[Yiajmhat]

Alors que Zak'm resserre la ficelle autour de sa taille, marchant dans les couloirs oppressants de l'hôpital, une infirmière passe à portée de vue. D'apparence frêle mais professionnelle, elle porte une blouse blanche légèrement froissée, les yeux cernés, visiblement fatiguée par les derniers jours d'activité intense. Cependant, dès qu’elle croise son regard, elle s’arrête, visiblement attentive à sa présence singulière dans cet environnement saturé d’urgence.

« Est-ce que je peux vous aider ? Vous avez l'air... préoccupé, » demande-t-elle doucement, mais avec une touche d'inquiétude dans la voix.

Son regard est sincère, mais derrière cette offre d'aide, il y a un voile d'épuisement et peut-être même de nervosité.

Tandis que sa manie d'être tiré à quatre épingles l'obsède un tantinet, trahi par la tension filant ses doigts comme ceux d'un tisserand, le vothian s'attarde sur la femme fluette que les disques noirâtres sous ses yeux émacient un peu plus qu'elle ne semble déjà l'être. D'une bonne tête de moins que lui, elle élève légèrement le nez pour le contempler avant de l'aborder. Et ces lèvres entrouvertes de figer le pas décidé du basané se décalant contre la paroi du couloir qu'il foulait d'un bon train. Prenant soin de ne pas entraver le passage d'un brancard urgemment dépêché d'une salle à l'autre par la gent infirmière semblable à autant de fourmis ouvrières, Zak'm prête attention à l'offre qui lui est proposée et répond calmement.

— Naturellement, cette situation a de quoi être tracassante, rétorque-t-il d'une inflexion qui se veut compréhensive. Mais c'est à moi de vous poser cette question, vous semblez épuisée. Je me rendais justement en salle de repos, si vous souhaitez m'y accompagner, mais... y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous alléger la tâche ?

Pour l'heure, ses prunelles disciplinées ne cherchent pas à l'inspecter plus que de mesure, plus focalisé sur les révélations de son regard éreinté ou le trémolo stressé de son intonation. Lui se targue de ne pas refléter une quelconque nervosité en dépit de ses sourcils naturellement contrariés, son débit de parole évoquant un homme en pleine possession de ses moyens et de son énergie mis au service du peuple lykéen et ses sauveurs du moment.

— ... Pensez à vous. Préservez votre énergie, ajoute-t-il tout juste un instant après son interrogation renvoyée en miroir.

[Athis]

Osian, affichant une expression pensive, répondit d'une voix basse mais assurée, prenant soin que seuls Athis et quelques proches puissent entendre :
« L’objectif initial de leur mission était centré sur l’étude des micro-organismes découverts à des profondeurs extrêmes, bien au-delà des zones océaniques habituellement explorées. Ils pensaient que ces organismes contenaient des propriétés encore inconnues, non seulement pour la botanique sous-marine, mais aussi pour des applications que nous pourrions qualifier de... stratégiques. Cependant, il semble qu’ils aient trouvé quelque chose qui pourrait les avoir mis en danger... et nous aussi, par extension. »

Elle fronça les sourcils, pensive.
— Stratégique mon oncle ? C'est à dire ? Une nouvelle technologie pour de l'armement ? Nous aussi, en danger ? Décidément...
Puis elle s'interrompit.
— Aucun lien avec les poisons inédits utilisés lors de la grande réception sur Moenia ?
La petite demoiselle semblait décontractée -voire enjouée- malgré la gravité de la situation. Caelum n'étant pas concerné et bien en sécurité, elle n'était plus du tout la même. Elle était elle-même. D'autant plus quand son oncle adoré était là, elle se sentait bien dans sa chaude aura.
— Bon... il va falloir enquêter sur tout cela. Mon oncle, est-il un endroit ou quelqu'un que vous aimeriez que je torture ? Enfin je veux dire, que je questionne avec douceur et bienveillance ?

[Encres Nomades]

[…]
C'est alors qu'un mouvement attire son attention. Le rideau à l'extrémité droite s'écarte délicatement, révélant la silhouette du Docteur Amalea Melzi, vêtue de sa blouse blanche, un dossier à la main, sur lequel elle griffonne rapidement quelques notes. Melzi, concentrée, finit par tirer le rideau pour offrir un peu d'intimité aux patients allongés derrière elle. Lorsqu'elle aperçoit Siltaar, elle range son stylo dans la poche de sa blouse et s'avance avec professionnalisme.

« Mademoiselle... Vous êtes les renforts annoncés par le Docteur Oryndel, je présume ? » Son ton est cordial, mais empreint d'une certaine gravité, correspondant à l’atmosphère lourde de la salle.

Siltaar poursuit ainsi son errance prudente jusqu'à aborder la deuxième partie de cette aile sécurisée dès lors qu'elle comprend que les quatre premiers lits n'abritent pas les scientifiques auprès desquels elle a été envoyée. Franchissant l'orée de la chambrée suivante, huit lits s'invitent dans son champ de vision, dont quatre amarrés au fond de la pièce et coiffés de rideaux blancs préservant l'intimité de ces patients. S'extirpant de cette scène à la gravité évidente, une jeune femme s'impose par sa prestance professionnelle. Si les traits fins de son visage semblent davantage vouloir courtiser une attitude joviale, le critique de la situation les gouache d'un masque réservé. L'Artiste franchit la distance qui la sépare de celle qu'elle suppose être le docteur Melzi – eu égard à ce losange charbonneux flottant à son front - et incline le chef pour la saluer, foncièrement courtoise.

— En effet. Je devine que vous êtes le-... Docteur Melzi ? amorce-t-elle tout en fichant les hameçons argentés de ses prunelles dans celles de son vis-à-vis. Permettez-moi de me présenter. Siltaar Varik. Ses mains restent obstinément entremêlées sur son ventre, n'invitant guère à échanger une poignée de main. L'apparition d'Imann Kand, dont la blafarde silhouette de chat efflanqué lui est familière, l'interrompt brièvement, détournant son attention cependant qu'armé de plateaux-repas, l'insolite et discret personnage se dirige vers le quatuor des rescapés. Si je peux vous être utile en quoi que ce soit-... ? reprend-elle alors, le regard derechef suspendu à celui du médecin Suk. Que pouvez-vous m'apprendre sur-... Leur situation qui ne relève pas du secret médical-... Ou du secret, tout court ?

[Comète]

« Docteur Carlyle... À l'heure actuelle, nous avons confirmé la présence d'une de vos collaborateurs parmi les victimes. Les autres sont vraisemblablement toujours à la base de recherche. Il sera peut-être plus disposé à vous parler qu'à d'autres. »

Osian balaye le groupe du regard, son expression plus grave :

« Vous êtes tous ici pour une raison : ce que ces scientifiques ont découvert est potentiellement plus grand et plus dangereux que ce que nous pouvons imaginer, en particulier si nous devons craindre un sabotage ... ou pire. Ne sous-estimez pas l’importance de cette mission et restez sur vos gardes... »

« Si vous avez d’autres questions, je suis là pour y répondre, ainsi que le Docteur Melzi. Elle est dans une des chambres. »

« L’objectif initial de leur mission était centré sur l’étude des micro-organismes découverts à des profondeurs extrêmes, bien au-delà des zones océaniques habituellement explorées. Ils pensaient que ces organismes contenaient des propriétés encore inconnues, non seulement pour la botanique sous-marine, mais aussi pour des applications que nous pourrions qualifier de... stratégiques. Cependant, il semble qu’ils aient trouvé quelque chose qui pourrait les avoir mis en danger... et nous aussi, par extension. »

Keith a peu à peu repris sa contenance à mesure des réponses du consort et des nouvelles questions et entreprises de ses collaborateurs de l'instant. Ses yeux gris-bleu parcourent le vide présent entre chaque individu. Son corps est de nouveau dédié à l'analyse plutôt qu'à la course. Son faciès, lui, affiche une mine toujours aussi soucieuse. Il aurait sûrement préféré savoir tous ses confrères et consœurs présents à l'hôpital plutôt que de ne pas savoir du tout ce qu'il adviendra d'eux. Son cerveau est en ébullition. Il marmonne : « La plupart de nos recherches sont tenues secrètes et extrêmement protégées, comment ce déchaînement de chaos a-t-il pu se produire ? Un agent extérieur, une découverte interne ? »

Le docteur Carlyle hoche la tête, en accord avec lui-même. Son visage se fixe de nouveau sur le docteur Oryndel, interrogateur, puis déterminé.

« Monseigneur Consort, pourrais-je être informé de toute nouvelle concernant mes hommes s'il vous plaît ? Je vais m'enquérir de celui présent dans les chambres. »

Il n'attend pas la réponse, camouflant un ordre pour lui naturel derrière une question marquée par le respect dû aux personnes de rang. Keith quitte la pièce réservée et avance d'un pas ciblé vers les chambres, faisant abstraction des fluctuations des lumières au plafond. Il n'est plus dirigé par l'urgence mais par la quête de savoir. Il effectue le même parcours que Siltaar, professeure de musique de ses deux enfants, pour parvenir au même objectif : la salle où sont allités les scientifiques. L'instructrice entame une discussion avec le docteur Melzi lorsqu'il arrive et ne souhaitant pas les déranger, il maintient discrètement le silence. Ne manquant tout de même pas d'attraper des bribes d'informations pouvant se révéler précieuses.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

— ... Pensez à vous. Préservez votre énergie, ajoute-t-il tout juste un instant après son interrogation renvoyée en miroir.

L’infirmière, visiblement affectée par la situation, prend une profonde inspiration avant de répondre à Zak'm. Ses yeux sont cernés, et son visage trahit une fatigue persistante.

— Merci pour votre prévenance, dit-elle d'une voix tremblante. Malheureusement, c'est difficile en ce moment. Depuis l'arrivée des scientifiques, j'ai commencé à faire d'horribles cauchemars. Ce n'est pas seulement moi, d'ailleurs. Plusieurs de mes collègues en parlent aussi. Parfois, j'ai l'impression de dormir éveillée.

Elle jette un coup d'œil autour d'eux, s'assurant que personne ne les écoute, avant de continuer à voix basse.

— Il y a quelque chose d'étrange dans l'air depuis qu'ils sont ici. Les patients avec eux dans la chambre semblent... différents aussi. C'est peut-être moi qui travaille trop ou le stress, je ne sais pas. Je n'ose pas en parler au responsable de l'hôpital, de peur de paraître folle.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

— Bon... il va falloir enquêter sur tout cela. Mon oncle, est-il un endroit ou quelqu'un que vous aimeriez que je torture ? Enfin je veux dire, que je questionne avec douceur et bienveillance ?

Osian observa Athis avec une lueur de fierté dans les yeux, appréciant sa détermination face à la situation complexe qui se présentait à eux. Il hocha la tête, prenant un moment pour réfléchir avant de répondre.

— Si ces scientifiques ont effectivement découvert quelque chose de potentiellement dangereux, cela pourrait nous concerner tous. Quant aux poisons utilisés lors de la réception sur Moenia... j'en doute, mais n'écartons aucune possibilité. La situation actuelle mérite une enquête approfondie, ce dont ta tante a chargé ton cousin.

Il se pencha légèrement vers elle, une expression sérieuse sur le visage.

— Je te propose d'aller te renseigner auprès du laboratoire. Peut-être que les analyses des échantillons prélevés sur les scientifiques sont prêtes. Cela pourrait nous donner des indices cruciaux sur ce qui se passe.

Osian se redressa, ajoutant avec un sourire léger pour détendre l'atmosphère :

— Et je suis sûr que tu trouveras un moyen de questionner ces personnes avec... douceur et bienveillance, comme tu dis.

[Lucia de Syracuse]

— En effet. Je devine que vous êtes le-... Docteur Melzi ? amorce-t-elle tout en fichant les hameçons argentés de ses prunelles dans celles de son vis-à-vis. Permettez-moi de me présenter. Siltaar Varik. Ses mains restent obstinément entremêlées sur son ventre, n'invitant guère à échanger une poignée de main. L'apparition d'Imann Kand, dont la blafarde silhouette de chat efflanqué lui est familière, l'interrompt brièvement, détournant son attention cependant qu'armé de plateaux-repas, l'insolite et discret personnage se dirige vers le quatuor des rescapés. Si je peux vous être utile en quoi que ce soit-... ? reprend-elle alors, le regard derechef suspendu à celui du médecin Suk. Que pouvez-vous m'apprendre sur-... Leur situation qui ne relève pas du secret médical-... Ou du secret, tout court ?

Amalea observe Siltaar avec une expression de fatigue mélangée à un professionnel dévoué. Elle prend un moment pour rassembler ses pensées avant de répondre, détaillant l'état des scientifiques :

— Pas de secret médical ... en tout cas, plus maintenant. Cette situation est un casse-tête étrange. Et vous avez raison de vous inquiéter pour nos patients : leur état est ... préoccupant. Pour les avoir ausculté tous les quatre, je dois dire que c'est un mystère médical. Là-bas, semi-conscient, vous avez le Dr. Eldric Voss Il passe de périodes de lucidité à des moments de somnolence. Ses signes vitaux sont faibles, mais stables. Malheureusement, il semble souffrir de pertes de mémoire à court terme. Lorsqu'il est éveillé, il a du mal à se concentrer et ne peut pas vraiment participer à des discussions.

Amalea continue, son visage se crispant légèrement en parlant de la suivante :

— Dr. Helena Marek, dans un état comateux et sous assistance respiratoire. Nous ne voyons aucune réaction de sa part à des stimuli externes. Nous soupçonnons une exposition directe à un agent toxique, mais aucun diagnostic clair n'a encore été établi. Son état est critique, et elle nécessite une surveillance constante. Vient ensuite le Dr. Kael Orhlin. Lui, c’est plus compliqué. Il est agité et se réveille par intermittence, mais il est souvent en proie à de violentes hallucinations et à des crises de panique. Ses cris évoquent des "formes mouvantes" et des "créatures invisibles". C'est très difficile de stabiliser son état, et nous devons régulièrement lui administrer des sédatifs.

Enfin, elle termine avec la seule femme éveillée en train de manger :

— Dr. Nora Saethrid, très affaiblie. Bien qu'elle puisse interagir, ses forces sont rapidement épuisées. Elle souffre de douleurs musculaires, de nausées et de migraines. Elle a réussi à fournir des informations utiles, mais son état général reste préoccupant.

Amalea marque une pause, son regard sérieux, avant de conclure :

— La situation est vraiment complexe, et chaque patient présente des symptômes très différents de ceux de son voisin. Nous devons comprendre ce qui s'est passé pour pouvoir les aider au mieux. Vous pouvez vous en approcher et éventuellement essayer de discuter avec eux, mais éviter de les toucher sans gant. Nous attendons encore les résultats du labo.

[Pactole]

En apportant les plateaux-repas aux scientifiques hospitalisés, Imann pourrait faire plusieurs observations. Tout d'abord, il pourra remarquer des signes de stress et d'agitation parmi les quatre patients au bout de la pièce, derrière le rideau de séparation, qu'ils soient conscients ou en train de comater. Lorsqu'il déposera les repas sur les plateaux de chacun, certains scientifiques ne montrent aucun intérêt pour la nourriture, tandis que d'autres semblent avoir du mal à ne serait-ce que garder la nourriture dans leur bouche. Est-ce les aliments eux-mêmes le problème ou est-ce que les patients souffrent de symptômes digestifs liés à une contamination antérieure ?

Certains patients sont agités, murmurent dans un souffle haletant ou semblent perdus dans leurs pensées. Leur regard est vide, errant, comme s'ils luttaient contre des choses que eux seuls pouvaient voir.

Rien... Rien ne semblait venir à Imann sur l'origine des maux dont souffraient les patients. Les symptômes ne lui évoquaient rien de ce qu'il connaissait, aucune odeur, aucun signe ne pouvait lui permettre d'aborder une explication sur leur état.

Il restait ainsi, pensif, observant les malheureux bouder la nourriture servie. Imann ne pouvait les blâmer, la nourriture proposée par l’hôpital était « bonne pour la santé ».
Bonne pour la santé... maigre justification pour en accepter le goût. Fade dans le meilleur des cas, franchement mauvais la plus part du temps.
Bonne pour la santé, sans doute... mauvaise pour le moral, assurément!

La voix du Docteur Melzi le sorti de ses réflexions. Obnubilé par le possible empoisonnement des scientifiques, il n'avait même pas remarqué sa présence. Ni celle de Siltaar par ailleurs.

Se tournant vers elles, il offrit ce qu'il imaginait être son plus franc sourire.
Silencieux et figé comme une statue, il observait et écoutait à distance la discussion entre les deux femmes.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Dans la chambre, une des femmes scientifiques est réveillée, mais son état semble la mettre dans une situation extrêmement inconfortable. A l'approche d'Imann et du repas, elle fait un effort pour se redresser légèrement dans son lit, son expression oscillant entre la détermination et la douleur. Ses mouvements sont lents et douloureux, et elle peine à manger, chaque bouchée semblant lui causer une souffrance supplémentaire. Elle porte des signes de stress et d'épuisement, ses traits tirés accentuant les cernes qui ombragent ses yeux. Elle semblera en état de répondre à des questions, bien que ses réponses puissent être entrecoupées de pauses pour reprendre son souffle, comme lorsqu'une infirmière de passage lui demande si elle a besoin de quelque chose.

[Encres Nomades]

[…]

Enfin, elle termine avec la seule femme éveillée en train de manger :

— Dr. Nora Saethrid, très affaiblie. Bien qu'elle puisse interagir, ses forces sont rapidement épuisées. Elle souffre de douleurs musculaires, de nausées et de migraines. Elle a réussi à fournir des informations utiles, mais son état général reste préoccupant.

Amalea marque une pause, son regard sérieux, avant de conclure :

La situation est vraiment complexe, et chaque patient présente des symptômes très différents de ceux de son voisin. Nous devons comprendre ce qui s'est passé pour pouvoir les aider au mieux. Vous pouvez vous en approcher et éventuellement essayer de discuter avec eux, mais éviter de les toucher sans gant. Nous attendons encore les résultats du labo.

— Je vous rassure, docteur, il n'est pas dans mes intentions de-... Jouer au médecin. N'allons pas ajouter à la gravité de la-... Situation une négligence qui pourrait d'une part-... Me coûter et d'autre part alourdir votre tache actuelle. Elle dédie une œillade intriguée envers le chef pâtissier, dont la stature figée et le sourire verrouillé sur ses lèvres infusent leur dose de frissons le long de son échine. Non loin, elle repère la présence discrète de Keith Carlyle sur lequel l'attention de ses iris d'orage s'attarde, le linteau de ses sourcils se fronçant cependant qu'elle donne un léger coup de menton tacite en direction des voilages immaculés. Docteur Carlyle, connaissez-vous l'un des patients que le docteur Melzi vient de nommer ?