• [CAMPAGNE] Sous la surface | Clôturé

Le port militaire vibrait d'une vie silencieuse depuis bien avant l'aube, les mouvements des soldats rythmés par un ordre tacite. Rien, en apparence, ne sortait de l'ordinaire, si ce n'était l'ombre allongée d'Orla Lycaeus qui glissait, presque solennelle, vers la petite assemblée stationnée près des embarcadères. Ses paroles, mesurées et empreintes de prudence, résonnaient dans l'air frais du matin, mais une fine brume de doute s'insinuait probablement dans l'esprit de ceux qui l'écoutaient. Elle parlait d'une mission de sauvetage, certes, mais sous la surface tranquille de son discours se mouvait une inquiétude plus profonde, tapie dans l'ombre des faits non révélés.

Les premières questions fusèrent avec une rapidité quasiment effrénée, comme des feuilles agitées par un vent d'automne, chacune cherchant à déchirer le voile de mystère qui recouvrait la mission.

Et là, sur le bastingage du navire, à peine discernable dans les ombres fuyantes de l’aube, une silhouette s’avança, chaque pas mesuré, empreint d'une tranquillité qui semblait peut-être trop précise pour être naturelle. Kaito émergeait de l’obscurité comme un prédateur silencieux. Son suirikirei, bien moins raffiné que celui qu’il portait sur Moenia — quoique d'excellente facture de toute évidence—, affichait une austérité fonctionnelle, signe indubitable de sa vocation martiale. La lueur diffuse de l'aube révélait à sa ceinture le scintillement du générateur de bouclier, tandis qu'à son flanc reposait une épée.

Karasu a écrit : ↑30 sept. 2024, 15:12
-" Lieutenant Gunnar, de la sécurité intérieure, à vos ordres, Petite Marquise ... Madame, si vous pouviez nous apporter quelques précisons : Premièrement, qui commande cette expédition ?
[...]"

Il observe un instant Soren, dont les questions acculaient sa sœur dans une avalanche de curiosité, puis prit la parole, sa voix, grave et mesurée, tranchant l'air avec autorité.

— « Si vous me permettez, ma sœur... » commença-t-il, chaque mot soigneusement pesé, laissant la formule de politesse flotter un instant avant d'asséner la suite sans attendre. « ...cette mission est placée sous l'autorité du lieutenant MacFotia. Néanmoins, vous tolérerez ma présence... »

Un silence dense s'installe après ces paroles, et il tourne son regard vers Orla, la laissant, en lui adressant un fin sourire, répondre au reste. Le mystère demeurait, mais désormais, une question avait déjà trouvé sa réponse.

Orla Lycaeus prend un moment pour écouter attentivement les questions des différents membres de l’équipe, ses yeux passant de Bill à Soren, puis à son frère, Kaito. Son visage reste impassible, mais ses réponses sont calculées et précises.

Malheur a écrit : ↑30 sept. 2024, 22:37 — « Si vous me permettez, ma sœur... » commença-t-il, chaque mot soigneusement pesé, laissant la formule de politesse flotter un instant avant d'asséner la suite sans attendre. « ...cette mission est placée sous l'autorité du lieutenant MacFotia. Néanmoins, vous tolérerez ma présence... »

Elle marque une pause, laissant l’information s’installer dans l’esprit de chacun avant de conclure avec un regard vers Kaito :

« Lieutenant MacFotia aura effectivement l’autorité de commandement... » dit-elle avec un sourire contenu. « Mais comme toujours, votre expertise sera essentielle, mon frère. »

Son regard redevient sérieux, balayant l’assemblée :

Bill MacFotia a écrit : ↑30 sept. 2024, 14:13 "J'imagine que tout le matos est sur le rafiot qui nous emmènera là-bas ?" Il désigne l'océan d'un vague mouvement de l'index. "On a un plan de cette... base ?" Son regard s'accroche à celui d'Orla en attente d'une réponse.[/justify]

Elle commence par répondre à Bill, ses paroles directes, mais non dénuées de courtoisie :

« Lieutenant... » dit-elle avec un léger hochement de tête, reconnaissant son grade. « Six scientifiques manquent toujours à l’appel. Tous spécialisés dans l’océanographie et la botanique sous-marine. Ils travaillaient sur des micro-organismes découverts à plusieurs kilomètres sous la mer. Les détails exacts de leurs recherches sont classés, mais il semble qu'ils aient trouvé des propriétés intéressantes à ces derniers, y compris en terme d'armements sans que cela ne viole les Edits Butlériens. Quant au matériel, tout est effectivement à bord du navire. Vous aurez accès à des équipements de plongée, de communication, ainsi qu’à des armes légères pour votre sécurité. Vous trouverez également les plans de la base dans votre dossier de mission une fois à bord. »

Orla tourne ensuite son attention vers Soren, avec un léger sourire amusé, anticipant la complexité de ses questions.

Karasu a écrit : ↑30 sept. 2024, 15:12
-" Lieutenant Gunnar, de la sécurité intérieure, à vos ordres, Petite Marquise ... Madame, si vous pouviez nous apporter quelques précisons :
Premièrement, qui commande cette expédition ? La notion peut devenir critique en cas de situation grave pour prendre des décisions rapides pour juguler des crises à fortes conséquences potentielles ou mettre un terme à des initiatives dissidentes ou problématiques.
Deuxièmement, quelle attitude est préconisée en cas de présence hostile : Destruction, capture, négociation ?
Troisièmement, avez vous des éléments techniques à nous fournir : plan des lieux, noms et descriptions des scientifiques manquants ?
Quatrièmement, savons nous si il y a des incidents précédemment recensés de ce type et des présences connues à proximité pouvant fournir des pistes de réflexion : espèces agressives, pirates ou bandits, phénomènes climatiques ou naturels particuliers ?
Cinquièmement, en cas de crise et si nous ne pouvons pas réutiliser les communications de l'expédition, combien de temps devons nous tenir avant l'envoi de renforts ?
Et sixièmement, de quel matériel et de quels types de spécialistes disposons-nous ?
Merci de votre attention et de votre temps, Madame ".

« Lieutenant Gunnar, vos préoccupations sont légitimes. Permettez-moi d’y répondre dans l’ordre. »

Elle lève la main, comptant chaque point d’un geste mesuré :

« Premièrement, le commandement de cette mission est officiellement attribué au lieutenant MacFotia, comme l'a souligné Kaito. Cela étant dit, je m’attends à ce que vous travailliez en étroite collaboration. Les décisions majeures devront être prises collectivement, en fonction des circonstances sur place. En ce qui concerne une éventuelle présence hostile, la priorité est de comprendre la situation et de ramener ces scientifiques et leurs découvertes à la maison. Vous recevrez les plans de la base et une description complète des scientifiques disparus à bord du navire. Vous y trouverez également des rapports préliminaires sur la nature de leur mission. Des phénomènes climatiques extrêmes sont fréquents dans cette région, mais rien d’aussi étrange n’avait été signalé avant cette mission. Il n'y a pas de présence confirmée de bandits ou de pirates dans cette zone, mais nous ne pouvons pas exclure cette possibilité. Si vous perdez le contact, les renforts mettront environ 24 heures à arriver, en fonction des conditions météorologiques. Vous devrez donc tenir seuls pendant ce laps de temps. Enfin, en termes de matériel et de spécialistes, vous disposez d’un support technique avancé pour les communications et les analyses scientifiques. Votre équipe est composée de membres aux compétences variées, ce qui vous donnera la flexibilité nécessaire sur place. »

Elle laissa un silence avant de reprendre.

« Soyez vigilants, et n'oubliez pas, ce que nous ne comprenons pas peut souvent se révéler bien plus dangereux que ce que nous croyons maîtriser. »

Elle attend un instant pour s'assurer qu'il n'y a pas d'autres questions avant d'ajouter :

« Si vous n’avez plus de questions, je vous laisse embarquer. Que la mer vous soit favorable. »

N.B : Suite de l'animation ici :

Osian écoute attentivement les questions des différents membres du groupe avant de répondre, d'un ton mesuré et réfléchi.

Yiajmhat a écrit : ↑29 sept. 2024, 21:40 Hissant une patte à l'attention du meneur des troupes, le vothian tâche d'attendre qu'on lui donne la parole pour poser à son tour une question qui lui brûle les lèvres. Savons-nous le sujet des recherches de cette base scientifique ?

Il se tourne d’abord vers Zak'm :

« Les scientifiques que vous allez surveiller sont des spécialistes renommés en océanographie et en botanique sous-marine. Leur travail se concentrait sur l'étude de micro-organismes découverts à plusieurs kilomètres sous la surface de l'océan. Les détails exacts de leurs recherches sont, pour des raisons de sécurité, classés. Cependant, il semblerait que ces organismes possèdent des propriétés particulièrement intéressantes, y compris dans le domaine de l’armement. Cela dit, je tiens à souligner que ces travaux ne violent en aucun cas les Édits Butlériens. Leurs collègues sont toujours sur leur base de recherches, nous avons envoyé une équipe de secours ... ou d'enquête, nous ne serions encore le dire. »

Encres Nomades a écrit : ↑29 sept. 2024, 23:10 — Docteur Oryndel, où sont situés ces-... Scientifiques ? Si vous n'y voyez pas d'objection, je me propose pour leur-... Surveillance. amorce-t-elle de sa voix aux prosodies basses, et éraflées. Eeet-... Est-ce que je dois m'équiper d'un masque ou-... ?

Ensuite, il se tourne vers Siltaar, sa voix douce et apaisante :

« Les scientifiques sont actuellement hospitalisés dans une aile sécurisée au fond du couloir 13. Vous serez autorisée à les surveiller. Pour l'instant, rien n'indique la présence d'un agent contagieux, donc aucun équipement de protection n'est requis pour le moment. Cela dit, soyez prête à faire face à toute anomalie, leur état empirant de façon imprévisible. »

Comète a écrit : ↑30 sept. 2024, 19:31 Il atteint finalement sa destination, le pas lourd, le souffle coupé. Dans ce hall réservé de l'hôpital, Keith arrive comme la foudre. Son front est perlé de sueur, il tient une tablette de haute confection technologique dans la main droite et son front est crispé par la douleur. « Docteur Oryndel ! » Il peine à reprendre sa respiration, ses mains prennent appui sur ses genoux. « Monseigneur Consort... » Une, deux, trois bouffées d'air salvatrice. « Les scientifiques... » Son cœur décélère. « Appartiennent-ils à mon département ? » Le corps encore remué de spasmes, son visage est celui d'un homme réellement inquiet pour ses employés, quand bien même ne seraient-ce pas les siens.

Enfin, Osian porte son attention sur Keith, dont l'inquiétude est palpable.

« Docteur Carlyle... À l'heure actuelle, nous avons confirmé la présence d'une de vos collaborateurs parmi les victimes. Les autres sont vraisemblablement toujours à la base de recherche. Il sera peut-être plus disposé à vous parler qu'à d'autres. »

Osian balaye le groupe du regard, son expression plus grave :

« Vous êtes tous ici pour une raison : ce que ces scientifiques ont découvert est potentiellement plus grand et plus dangereux que ce que nous pouvons imaginer, en particulier si nous devons craindre un sabotage ... ou pire. Ne sous-estimez pas l’importance de cette mission et restez sur vos gardes... »

Un silence plane quelques instants alors qu’il évalue leur détermination, avant d’ajouter sur un ton plus doux :

« Si vous avez d’autres questions, je suis là pour y répondre, ainsi que le Docteur Melzi. Elle est dans une des chambres. »

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑30 sept. 2024, 23:11 Il se tourne d’abord vers Zak'm :

« Les scientifiques que vous allez surveiller sont des spécialistes renommés en océanographie et en botanique sous-marine. Leur travail se concentrait sur l'étude de micro-organismes découverts à plusieurs kilomètres sous la surface de l'océan. Les détails exacts de leurs recherches sont, pour des raisons de sécurité, classés. Cependant, il semblerait que ces organismes possèdent des propriétés particulièrement intéressantes, y compris dans le domaine de l’armement. Cela dit, je tiens à souligner que ces travaux ne violent en aucun cas les Édits Butlériens. Leurs collègues sont toujours sur leur base de recherches, nous avons envoyé une équipe de secours ... ou d'enquête, nous ne serions encore le dire. »

[...]

Osian balaye le groupe du regard, son expression plus grave :

« Vous êtes tous ici pour une raison : ce que ces scientifiques ont découvert est potentiellement plus grand et plus dangereux que ce que nous pouvons imaginer, en particulier si nous devons craindre un sabotage ... ou pire. Ne sous-estimez pas l’importance de cette mission et restez sur vos gardes... »

Un silence plane quelques instants alors qu’il évalue leur détermination, avant d’ajouter sur un ton plus doux :

« Si vous avez d’autres questions, je suis là pour y répondre, ainsi que le Docteur Melzi. Elle est dans une des chambres. »

Loin de s'émouvoir du sujet traité par ces scientifiques mal en point, le basané acquiesce sobrement. L'armement était une ressource indéniable pour qui danse sur l'échiquier des Faufreluches, de leurs coups bas et de leurs sièges. Qui de mieux que lui, exilé d'une terre écorchée par l'action de ces cruels marionnettistes, pour l'entendre et le comprendre. N'avait-il pas été modelé par ses maîtres disparus dans la perspective d'enseigner la guerre, sale, violente ? Un ridicule haussement d'épaule lui donne l'allure de réajuster sa tenue d'aide-soignant cintrée d'une ficelle, sans fanfreluches ou bijoux afin de naviguer les couloirs bondés sans risquer de s'accrocher tandis qu'il tend l'oreille aux questionnements s'accumulant deçà delà bien que fréquemment destinés à quelque imminent voisinage. La prosodie familière de la Musicienne aimante le viride ferrugineux de ses prunelles gênées par la désagréable luminosité des bureaux où ils s'étaient rassemblés. Située au premier rang, il n'en captait que le profil hiémal et l'étude attentive de la réponse que le médecin-chef Oryndel lui fournit. Un soulagement passager repose son torse bombé d'une tension toute naturelle, son pouce croquant un arc de cercle froissant l'échine de sa compagne silencieuse en une tendre caresse. Sa senestre signale sa prise de parole sans pour autant avoir d'interrogation supplémentaire à poser.

— Je compte me rendre à la salle de repos des aide-soignants, j'ai pu en croiser quelques-uns en collaborant avec eux durant ces jours surchargés, ils auront peut-être quelques observations à me soumettre. Je vous retrouverai si la pêche s'avère fructueuse.

Ce faisant, Zak'm excusera sa présence faute d'avoir davantage d'informations à quérir dans cette pièce en se retirant par la seule issue du bureau. En mesure de se retrouver aisément dans les quelques couloirs de cet étage identique à celui qu'il foulait les jours précédents, c'est en direction de la salle de repos qu'il se rend en resserrant le filament cerclant sa taille en deux tours complets. Sa longue crinière attachée en un chignon ordonné lui confère une allure monastique jurant avec son véritable enseignement mais lui assure aussi une semblance plus sérieuse et propre. L'œil alerte désormais, le vothian observe sagement ce que les couloirs pourraient avoir à lui proposer de suspect, sans conviction.

Osian Oryndel a écrit : ↑30 sept. 2024, 23:11 Ensuite, il se tourne vers Siltaar, sa voix douce et apaisante :

« Les scientifiques sont actuellement hospitalisés dans une aile sécurisée au fond du couloir 13. Vous serez autorisée à les surveiller. Pour l'instant, rien n'indique la présence d'un agent contagieux, donc aucun équipement de protection n'est requis pour le moment. Cela dit, soyez prête à faire face à toute anomalie, leur état empirant de façon imprévisible. »

[...]

Osian balaye le groupe du regard, son expression plus grave :

« Vous êtes tous ici pour une raison : ce que ces scientifiques ont découvert est potentiellement plus grand et plus dangereux que ce que nous pouvons imaginer, en particulier si nous devons craindre un sabotage ... ou pire. Ne sous-estimez pas l’importance de cette mission et restez sur vos gardes... »

Un silence plane quelques instants alors qu’il évalue leur détermination, avant d’ajouter sur un ton plus doux :

« Si vous avez d’autres questions, je suis là pour y répondre, ainsi que le Docteur Melzi. Elle est dans une des chambres. »

Si l'arrivée très remarquée du docteur Carlyle, essoufflé par l'effort physique fourni et le faciès broyé de stress, la coupe dans l'élan d'une réponse dédiée au médecin en chef, la Musicienne n'en dévie que brièvement le regard pour considérer le père de Sélune et d'Hélios d'une expression concentrée.

— Merci, docteur. Je-... Serai vigilante . dit-elle sobrement dès lors que Keith a formulé ses inquiétudes.

Aussitôt se retire-t-elle, non sans avoir salué le Consort d'un bref hochement du front. Se frayant un passage depuis son poste au premier rang, elle louvoie parmi les volontaires parqués entre les murs de la petite salle d'observation pour atteindre l'unique échappatoire menant vers les corridors de l'étage. Dirigeant ses pas vers l'îlot d'accueil de cette aile, une confirmation d'une des secrétaires médicales l'entraîne à pousser ses investigations jusqu'au fond du couloir pour trouver sur sa droite une seule porte. Frappant d'une estocade de ses phalanges contre le battant clos, elle n'attend pas de véritable validation à son intrusion en ces lieux pour s'acquitter d'un droit de passage. Si d'aventure un infirmier vient à sa rencontre, elle décline son identité et l'informe de son appartenance à la Maison Lycaeus.

Une fois à l'intérieur de l'aile sécurisée, Siltaar ôte son manteau pour le déposer sur le premier portant à disposition. Ténébreux, son kuraïmoiré est d'une sobriété à toute épreuve si ce n'est la présence de ces broderies d'argent ensoleillant les galons de ses manches. Ses cheveux ont été domptés en une natte imprécise pesant sur sa nuque. L'Artiste s'avance alors de quelques pas, quêtant l'attention d'une potentielle âme hantant ce premier carrousel de lits alignés. Qui sait, peut-être ce docteur Melzi évoqué par le Premier médecin, dont elle a entendu annoncer le retour au sein du Marquisat mais qu'elle n'a pas encore eu l'occasion de croiser.

— S'il vous plaît-... ? s'annonce-t-elle sur une note laconique, ses mains toujours entrelacées devant elle.

Depuis les événements du banquet, l'on pouvait voir Imann errer dans l'aile médicale plus souvent que d'habitude. Il y passait régulièrement sur son temps libre pour remplir des bonbonnières placées à destination des soignés et des soignants.

Ainsi, à l'annonce de la catastrophe, ce n'était pas par calcul ou par curiosité morbide qu'il avait accepté la demande d'Osian de se rendre à l’hôpital de Seirithan, mais mut par un élan de pur altruisme.

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑29 sept. 2024, 20:54 « Merci à vous d'être venus. Entre les victimes du tsunami et nos scientifiques, nous avons drastiquement besoin d'aide, » explique-t-il en vous conduisant dans une salle d’observation. « Cependant, je ne vous ai pas fais venir pour jouer aux médecins : j'ai besoin de vos talents. Je souhaiterai qu'une partie de vous surveille discrètement les scientifiques dans leurs chambres. Eviter tout contact non nécessaire avec eux, car leur état est extrêmement instable, et il semble qu’ils souffrent d’une forme rare d’intoxication ou d’empoisonnement. De plus, leur état pourrait faire d’eux des cibles vulnérables à ... basiquement n'importe qui. Quant aux plus diplomates d'entre vous, des membres de la famille sont présents. Essayez de découvrir si les proches de nos scientifiques sauraient des choses pertinentes pour déterminer ce qui a pu leur arriver sur leur base de recherches. A tous, vous avez ma permission de fouiller. Les autres médecins sont également à votre disposition. »

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑29 sept. 2024, 20:54 d’une forme rare d’intoxication ou d’empoisonnement...
D'UNE FORME RARE D'INTOXICATION OU D'EMPOISONNEMENT

Ces mots résonnèrent en Imann.

Dès qu'il fut libre, il entreprit d'aider au port des repas aux souffrants. Il laissait traîner ses oreilles et promenait un regard discret sur tout ce qui l'entourait, à la recherche d'indices quant à l'empoisonnement des scientifiques.

Avide d'en savoir plus, il précipita l'heure du port des repas à ces derniers pour pouvoir les observer de lui même.

Athis a écrit : ↑30 sept. 2024, 04:16 Athis se tourna vers Osian et lui murmura. — Que savons-nous sur l'objectif initial de la mission de ces scientifiques mon oncle ? Comprendre la nature de leurs recherches pourrait nous aider à mieux appréhender les risques auxquels ils ont pu être confrontés, ainsi que les raisons possibles de leur disparition.
Athis jeta un rapide coup d'œil à ses compagnons avant de poursuivre. Son esprit analytique était déjà en ébullition, essayant de tisser les premiers fils de cette énigme. Alors elle songea à "son" mentor, Acan, hâvre de paix sur son esprit tourmenté. Elle esquissa une ombre de sourire, reprenant plus calmement.
— Enfin, je crois...
Elle lui sourit avec douceur.

Osian, affichant une expression pensive, répondit d'une voix basse mais assurée, prenant soin que seuls Athis et quelques proches puissent entendre :

« L’objectif initial de leur mission était centré sur l’étude des micro-organismes découverts à des profondeurs extrêmes, bien au-delà des zones océaniques habituellement explorées. Ils pensaient que ces organismes contenaient des propriétés encore inconnues, non seulement pour la botanique sous-marine, mais aussi pour des applications que nous pourrions qualifier de... stratégiques. Cependant, il semble qu’ils aient trouvé quelque chose qui pourrait les avoir mis en danger... et nous aussi, par extension. »

Yiajmhat a écrit : ↑01 oct. 2024, 01:49 Ce faisant, Zak'm excusera sa présence faute d'avoir davantage d'informations à quérir dans cette pièce en se retirant par la seule issue du bureau. En mesure de se retrouver aisément dans les quelques couloirs de cet étage identique à celui qu'il foulait les jours précédents, c'est en direction de la salle de repos qu'il se rend en resserrant le filament cerclant sa taille en deux tours complets. Sa longue crinière attachée en un chignon ordonné lui confère une allure monastique jurant avec son véritable enseignement mais lui assure aussi une semblance plus sérieuse et propre. L'œil alerte désormais, le vothian observe sagement ce que les couloirs pourraient avoir à lui proposer de suspect, sans conviction.

Alors que Zak'm resserre la ficelle autour de sa taille, marchant dans les couloirs oppressants de l'hôpital, une infirmière passe à portée de vue. D'apparence frêle mais professionnelle, elle porte une blouse blanche légèrement froissée, les yeux cernés, visiblement fatiguée par les derniers jours d'activité intense. Cependant, dès qu’elle croise son regard, elle s’arrête, visiblement attentive à sa présence singulière dans cet environnement saturé d’urgence.

« Est-ce que je peux vous aider ? Vous avez l'air... préoccupé, » demande-t-elle doucement, mais avec une touche d'inquiétude dans la voix.

Son regard est sincère, mais derrière cette offre d'aide, il y a un voile d'épuisement et peut-être même de nervosité.

Encres Nomades a écrit : ↑01 oct. 2024, 09:37 — S'il vous plaît-... ? s'annonce-t-elle sur une note laconique, ses mains toujours entrelacées devant elle.

Siltaar, après s'être annoncée d'une voix posée, avance dans la longue pièce aux murs immaculés. Devant elle, cinq lits occupent la première rangée, chacun abritant des accidentés du tsunami, leurs visages marqués par la fatigue et la douleur. Son objectif l'entraîne plus loin. En atteignant la seconde moitié de la pièce, elle aperçoit huit lits de plus, dont les quatre tout au fond, dissimulés derrière des voilages blancs tirés, sont disposés deux par deux, faisant face. L'atmosphère y est plus solennelle, presque pesante.

C'est alors qu'un mouvement attire son attention. Le rideau à l'extrémité droite s'écarte délicatement, révélant la silhouette du Docteur Amalea Melzi, vêtue de sa blouse blanche, un dossier à la main, sur lequel elle griffonne rapidement quelques notes. Melzi, concentrée, finit par tirer le rideau pour offrir un peu d'intimité aux patients allongés derrière elle. Lorsqu'elle aperçoit Siltaar, elle range son stylo dans la poche de sa blouse et s'avance avec professionnalisme.

« Mademoiselle... Vous êtes les renforts annoncés par le Docteur Oryndel, je présume ? » Son ton est cordial, mais empreint d'une certaine gravité, correspondant à l’atmosphère lourde de la salle.

Pactole a écrit : ↑01 oct. 2024, 11:15 Ces mots résonnèrent en Imann.

Dès qu'il fut libre, il entreprit d'aider au port des repas aux souffrants. Il laissait traîner ses oreilles et promenait un regard discret sur tout ce qui l'entourait, à la recherche d'indices quant à l'empoisonnement des scientifiques.

Avide d'en savoir plus, il précipita l'heure du port des repas à ces derniers pour pouvoir les observer de lui même.

En apportant les plateaux-repas aux scientifiques hospitalisés, Imann pourrait faire plusieurs observations. Tout d'abord, il pourra remarquer des signes de stress et d'agitation parmi les quatre patients au bout de la pièce, derrière le rideau de séparation, qu'ils soient conscients ou en train de comater. Lorsqu'il déposera les repas sur les plateaux de chacun, certains scientifiques ne montrent aucun intérêt pour la nourriture, tandis que d'autres semblent avoir du mal à ne serait-ce que garder la nourriture dans leur bouche. Est-ce les aliments eux-mêmes le problème ou est-ce que les patients souffrent de symptômes digestifs liés à une contamination antérieure ?

Certains patients sont agités, murmurent dans un souffle haletant ou semblent perdus dans leurs pensées. Leur regard est vide, errant, comme s'ils luttaient contre des choses que eux seuls pouvaient voir.

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