[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑02 oct. 2024, 14:33 L’infirmière, visiblement affectée par la situation, prend une profonde inspiration avant de répondre à Zak'm. Ses yeux sont cernés, et son visage trahit une fatigue persistante.
— Merci pour votre prévenance, dit-elle d'une voix tremblante. Malheureusement, c'est difficile en ce moment. Depuis l'arrivée des scientifiques, j'ai commencé à faire d'horribles cauchemars. Ce n'est pas seulement moi, d'ailleurs. Plusieurs de mes collègues en parlent aussi. Parfois, j'ai l'impression de dormir éveillée.
Elle jette un coup d'œil autour d'eux, s'assurant que personne ne les écoute, avant de continuer à voix basse.
— Il y a quelque chose d'étrange dans l'air depuis qu'ils sont ici. Les patients avec eux dans la chambre semblent... différents aussi. C'est peut-être moi qui travaille trop ou le stress, je ne sais pas. Je n'ose pas en parler au responsable de l'hôpital, de peur de paraître folle.
Le vothian griffe la pulpe de ses doigts dans les filaments drus de sa barbe taillée, tressée et cintrée d'une perle cuivrée qu'il triture pensivement. L'attention que l'infirmière porte à son entourage comme de peur de froisser un observateur suspicieux interpelle quelque peu le basané ayant pour réflexe lui aussi de consulter ses arrières d'un regard par delà son épaule, affûté mais à l'allure badine. Des cauchemars, évoquait-elle. Un mal "dans l'air", ajoutait-elle. Ces mentions attisent l'intérêt de Zak'm dans sa recherche de plus d'informations quant à ce qui se trame au sujet de ces étranges scientifiques, leurs potentielles recherches et leur affliction incertaine. Afin de préserver cette preuve de confidence, le grand homme se voûte sensiblement afin de lui glisser quelques mots à son tour, tâchant de jauger son approche par un vocabulaire plus simple qu'il adapte en fonction de son interlocuteur.
— Hrm. J'ai surpris une conversation similaire, récemment. Seriez-vous prête à m'en dire davantage, à moins que certains de vos collègues n'acceptent d'aborder le sujet avec moi, eux aussi ? En qualité de diplomate, je pourrais être en mesure de faire remonter cette information à qui de droit. De façon anonyme préférablement. Si vous estimez que votre santé est en péril, ou celle de vos patients... Ne prenons aucun risque, hm ?
N'hésitant pas à distiller un peu de mensonge dans sa vérité, le maître d'armes s'y adonne avec l'aplomb de qui maîtrise l'art de l'entourloupe et sait se convaincre de ce qu'il dit. Il illustre ainsi son propos de quelques gestuelles de la senestre brassant l'air vicié au rythme de ses palabres, calme et composé.
— Pensez-vous que leur maladie se propage aux autres patients, voire à l'équipe médicale ? Je constate à votre blouse que vous n'êtes pas docteur à proprement parler, mais votre hypothèse m'intéresse. Pour ma propre sécurité, bien sûr, mais la vôtre aussi.
— Hrm. J'ai surpris une conversation similaire, récemment. Seriez-vous prête à m'en dire davantage, à moins que certains de vos collègues n'acceptent d'aborder le sujet avec moi, eux aussi ? En qualité de diplomate, je pourrais être en mesure de faire remonter cette information à qui de droit. De façon anonyme préférablement. Si vous estimez que votre santé est en péril, ou celle de vos patients... Ne prenons aucun risque, hm ?
N'hésitant pas à distiller un peu de mensonge dans sa vérité, le maître d'armes s'y adonne avec l'aplomb de qui maîtrise l'art de l'entourloupe et sait se convaincre de ce qu'il dit. Il illustre ainsi son propos de quelques gestuelles de la senestre brassant l'air vicié au rythme de ses palabres, calme et composé.
— Pensez-vous que leur maladie se propage aux autres patients, voire à l'équipe médicale ? Je constate à votre blouse que vous n'êtes pas docteur à proprement parler, mais votre hypothèse m'intéresse. Pour ma propre sécurité, bien sûr, mais la vôtre aussi.
