Athis a écrit : ↑12 nov. 2024, 00:36
[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑11 nov. 2024, 22:08
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Vous savez, mademoiselle, il se trouve que certains de nos « trésors » sont bien mieux mis en valeur dans un cadre... plus intime. Il serait malheureux de laisser tant d’expertise sans un aperçu de ce que Valoria peut offrir de plus raffiné en termes de sécurité privée, n'est-ce pas ?
Donovan lui tend un bras avec un sourire suave et sûr de lui, l'invitant à monter vers l’étage supérieur.
Athis prit son bras sans hésiter une seconde, le retenant toutefois un instant...
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Oh, monsieur Donovan, je serais ravie de découvrir ce que ce prestigieux édifice offre de plus raffiné en ses points culminants... mais ne pensez-vous pas qu'un trésor réellement précieux mériterait un endroit plus... confidentiel ? répondit-elle avec un sourire en coin.
Après tout, si c'était un test, vous en conviendrez : ce serait bien trop facile. Les vraies merveilles sont souvent dissimulées en des lieux moins accessibles, et... plus profonds. Pardonnez ma curiosité, mais j'ai toujours eu un faible pour les défis vraiment plus... discrets.
Elle accompagna ses mots d'un regard complice, comme si elle partageait un secret, son sourire éclatant et un brin provocateur. Elle ajouta en murmurant...
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Je me moque du contenu des coffres des grands de ce monde, ce qui me fait vibrer, c'est d'en déceler les faiblesses, comme chez les hommes...
Alors, me proposerez-vous quelque chose qui soit à la hauteur de mes compétences ?...
Sous le charme apparent des mots d’Athis, Donovan mord à l’hameçon avec un mélange de fascination et d’ego flatté. Sa posture se fait plus détendue, mais son regard trahit ses véritables intentions : il est captivé par cette femme qui semble parler un langage aussi énigmatique qu’envoûtant. Il esquisse un sourire charmeur avant de répondre avec une voix empreinte de séduction :
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Vous êtes bien plus perspicace que la plupart de mes invités, mademoiselle Valcor. Les vrais trésors, qu’ils soient d’acier ou de chair, méritent effectivement des secrets bien gardés. Suivez-moi... et laissez-moi vous surprendre.
Avec une légère courbette, il lui fait signe de continuer à le suivre, son bras toujours offert avec une galanterie ostentatoire. Ils s’éloignent de la mezzanine, montant un nouvel escalier qui mène cette fois à un étage encore plus privé. Ici, les couloirs sont silencieux, ornés de tapis épais et de rares œuvres d’art témoignant d’une richesse aussi subtile qu’ostentatoire.
Donovan finit par ouvrir une double porte menant à un salon opulent. Des fauteuils profonds en velours pourpre, un bar bien garni en cristal scintillant, et une bibliothèque contenant des ouvrages probablement précieux garnissent la pièce. Mais ce qui retient l’attention d’Athis, c’est une console de sécurité sur un coin du bureau — discrète, mais clairement active.
Donovan, lui, semble plus intéressé par sa compagnie. Il se dirige vers le bar, lui proposant un verre :
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J’espère que vous appréciez les grands crus, ma chère experte. Cette collection n’est pas destinée à n’importe qui. En attendant, dites-moi… qu’est-ce qui vous fascine tant dans les faiblesses des hommes ?
Athis, tout en feignant l’intérêt pour la conversation, pourrait évaluer chaque détail de la pièce. L’écran, les documents partiellement ouverts sur le bureau, ou même un tableau mural légèrement en relief qui pourrait dissimuler un compartiment secret. Les appartements de Donovan, bien que loin du coffre, pourraient bien contenir des informations cruciales.