[CAMPAGNE] Viser haut - Une ombre à la fête

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Une semaine plus tard…

Les protagonistes se retrouvent au spatioport, un matin baigné de lueurs dorées, pour l'embarquement. La navette d’apparence modeste les attend, déjà prête. Un homme encapuchonné, représentant de la Guilde, les mène jusqu'à bord en silence. Une fois à l'intérieur, la consigne est claire : ils ne peuvent quitter la navette pendant toute la durée du trajet. La sensation d’être ainsi confinés crée une tension particulière, les privant de tout repère temporel pendant la traversée hyperspatiale.

Et puis, soudain, presque brusquement, la navette amorce sa sortie de l’hyperespace, et Valoria apparaît devant eux, dévoilée à travers les vitres panoramiques.

Depuis l'orbite, Valoria est à la fois captivante et intimidante, une planète aux tons gris acier mêlés à des reflets de néons épars, comme des éclats de lumières artificielles perçant l’obscurité. Son atmosphère brille d’un léger halo bleuté, mais la surface est presque entièrement recouverte par un vaste réseau urbain, une interminable étendue de tours imposantes et de complexes industriels. Les districts civils et industriels s’entrelacent dans un chaos organisé de structures serrées, avec des autoroutes aériennes animées où des vaisseaux et véhicules s’enchevêtrent dans une valse ininterrompue de lumières en mouvement.

D’immenses dômes de transparacier protègent les quartiers les plus précieux, leurs surfaces réfléchissantes illuminées par les néons éparpillés qui délimitent les zones de commerce, les centres administratifs, et les quartiers de pouvoir de Valoria. À l’horizon planétaire, des lueurs de raffineries brûlent des vapeurs de gaz, donnant l’impression d’un monde à la fois en pleine activité et en perpétuelle suffocation sous le poids de ses propres ambitions.

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Pour l’équipe civile, les préparatifs en vue de l’infiltration à la fête d’inauguration sont aussi méticuleux que risqués. La Marquise leur ayant fourni des fausses identités, chaque membre adopte un rôle d’élite qu’il doit incarner sans faillir. Diplomates affiliés à de modestes Maisons, experts en art venus juger les installations et observateurs commerciaux, tous adoptent de nouvelles personnalités soigneusement construites. Ces identités incluent de fausses histoires, des liens avec Valoria, ainsi que des détails personnels que les membres doivent mémoriser pour assurer leur crédibilité en toute situation. Les personnages sont équipés de dispositifs de communication élégants, dissimulés dans des accessoires de luxe comme des montres, bagues ou broches.

Les tenues sont choisies en fonction des attentes d’une soirée mondaine de Valoria : élégantes, elles respectent les codes de la haute société, mais offrent également assez de liberté de mouvement pour des actions discrètes. En plus des vêtements, les personnages suivent une formation rapide aux habitudes sociales locales, maîtrisant quelques détails d'étiquette et certains sujets de conversation typiques pour s'intégrer à cette ambiance si particulière sans éveiller de soupçons.

Le jour venu, la navette de l’équipe s’immobilise en douceur devant la tour de DeLisle, où l'inauguration bat son plein. La tour, un imposant édifice aux lignes épurées et illuminé par des néons, se dresse dans le ciel de Valoria comme un symbole d’ambition et de modernité. L’entrée est marquée par un vaste hall de réception décoré de panneaux miroitants et parsemé de motifs géométriques d'un style particulièrement apprécié dans la culture valérienne. L'air est chargé d'une odeur légère de bois de santal, une fragrance coûteuse appréciée par la haute société de Valoria.

Les personnages se mêlent à la foule élégamment vêtue, franchissant le seuil du hall après un rapide contrôle de leurs invitations. Les gardes surveillent chaque arrivée avec minutie, et les invités eux-mêmes semblent conscients de l’importance de l’événement, échangeant des sourires polis et des regards furtifs comme s’ils mesuraient la valeur des autres à leur tenue et à leur compagnie. Dans ce cadre feutré, l’équipe ressent toute la pression de sa mission : à la moindre erreur, cette foule mondaine pourrait vite devenir une masse d’yeux scrutateurs et menaçants.

Une fois à l’intérieur, ils progressent dans le hall, où des œuvres d’art aux formes géométriques modernes ornent les murs et confèrent un aspect imposant aux lieux. La lumière, douce et tamisée, accentue chaque reflet sur les costumes des invités et souligne l'atmosphère formelle de l’événement. La musique, subtile et discrète, apporte une touche de sophistication à l'ensemble. L’équipe civile a l’objectif de se fondre, d’observer, d’écouter, et surtout de ne pas perdre de vue leur cible : le coffre-fort, en sous-sol, qu’ils devront localiser sans éveiller la moindre suspicion.

[Athis]

Athis avança dans le hall avec un naturel élégant, son regard captant les reflets des œuvres d'art géométriques qui ornaient les murs. D'un sourire léger, elle s'imprégna de l’ambiance, jaugeant discrètement les invités tout en se laissant guider par les subtilités de la musique et de la fragrance de bois de santal flottant dans l'air. Elle ajusta d'un geste discret la broche élégante qui masquait son dispositif de communication, se rappelant la consigne de la Marquise : rester attentive et discrète.

— Mesdames, messieurs, profitons de cette splendide réception pour affûter nos sens, murmura-t-elle doucement, ses mots glissant avec légèreté vers les membres de l’équipe civile à ses côtés. Ce lieu regorge de secrets, et je suis certaine qu’ils n’attendent que notre curiosité.

D’un mouvement souple, elle se glissa vers un groupe d’invités élégants, un sourire énigmatique aux lèvres, prête à jouer de son charme pour sonder les rumeurs et repérer les signes menant au coffre-fort. Son regard, vif et pétillant, balaya la salle, évaluant chacun des visages et captant les murmures qui flottaient autour d’eux. Elle avait en tête l'objectif, trouver ce satané coffre...

[Pactole]

Imann avait travaillé son personnage avec sérieux, s'écartant autant qu'il le pouvait de son naturel.

Les cheveux teints en brun et noués en catogan, il avait laissé pousser une barbe de 3 jours sur une peau maquillée à l'occasion pour paraître moins blafarde. Son regard gris acier était camouflé par des lentilles qui donnaient à ses yeux une couleur noisette.
Sa tenue blanche de pâtissier troquée, Imann lutait autant que possible pour effacer son sourire, son expression faciale oscillant ainsi entre neutralité absolue et légère crispation dans un uwagi ventanoir finement ouvragé.

Dissocié du groupe, préférant une entrée solitaire et discrète dans le hall de réception, il faisait maintenant face à un nouvel obstacle, il devait résister à la tentation du buffet.

[Comète]

Keith Carlyle est méconnaissable.

Il est rasé de près, les cheveux gominés. Il adopte une tenue qui reflète à la fois la sophistication et la subtilité, un équilibre parfait pour se fondre parmi l'élite de la société sans éveiller les soupçons. Il porte une veste longue en velours bleu nuit, ornée de broderies subtiles. Sa chemise en soie ivoire est accompagnée d'un pantalon noir fluide, ajusté, et de chaussures en cuir noir poli. Il ajoute une touche d'élégance avec une fine écharpe en soie, une montre ancienne en or (équipée d'un dispositif de communication) et une broche artistique discrète sur le revers de sa veste.

Pour l'occasion, il est Eamon Rydell, évocation d'un certain raffinement et d'une origine noble, tout en restant assez discret pour ne pas attirer l'attention. C'est un expert d'art, originaire de la planète Ecaz, réputée dans l'univers connu pour son riche patrimoine artistique et culturel. Planète célèbre pour ses sculpteurs, peintres et architectes de renommée galactique, ainsi que pour ses forêts d'arbres dont le bois est prisé pour la fabrication d'œuvres d'art.

À son arrivée dans le hall, Eamon progresse très lentement, jouant d'interrogation et de curiosité face aux présentations artistiques qui s'étendent devant lui. Il adopte une gestuelle très singulière pour observer les œuvres et joue la carte de l'expertise avec des yeux plissés et des sourires approbateurs. Son petit numéro lui permet de gagner de l'espace et de croiser pas mal d'individus. Il prend le temps d'examiner chaque forme géométrique avec toute l'attention nécessaire.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

L’équipe civile franchit les portes d’entrée et avance dans le long corridor bordé de colonnes élégantes et de tables finement dressées. Des verres de cristal scintillent sous la lueur douce des chandeliers, et des serveurs discrets circulent, offrant de petites bouchées savamment préparées aux invités déjà rassemblés. Le couloir mène à une grande salle haute de plafond, un espace d’une opulence majestueuse. Deux larges escaliers symétriques montent en spirale, se rejoignant sur une mezzanine qui surplombe l'ensemble, ajoutant une impression de grandeur raffinée. Le centre de la pièce est dominé par une immense fontaine d'une élégance rare, où l'eau danse avec grâce autour de motifs ornementaux en métal poli.

Le pan du mur face à eux est entièrement occupé par un vitrail grandiose, diffusant une lumière colorée et captivante qui baigne les invités et les œuvres d’art alentour dans un jeu d’ombres et de reflets vibrants. Des galeries d’art s’ouvrent de chaque côté de la salle, présentant des tableaux monumentaux et des sculptures stylisées, ainsi que des bibliothèques où reposent des livres rares derrière de solides vitrines. À l’arrière de la salle, sous le vitrail et derrière la fontaine, deux escaliers discrets semblent s’enfoncer vers un sous-sol.

Pas plus de gardes que cela à l'intérieur, ils sont surtout postés à l'extérieur à la sécurité ... et, vous vous en doutez, surtout concentrés dans les étages au-dessus de vous pour l'autre équipe.

Vous êtes interrompus par l’apparition de Monsieur Donovan, qui prend place près de la fontaine centrale pour un discours de bienvenue. Ce dernier, figure incontournable de l’entourage de DeLisle, est aussi un marchand d’armes notoire, un homme aux sourires charmants et aux méthodes sans scrupules. D’un ton mielleux, il salue les convives, vantant la grandeur de la soirée et la beauté des installations, tout en glissant quelques remarques flatteuses pour rendre hommage à l’ambition de DeLisle. Son regard s’attarde un moment sur Athis.

Une fois son discours terminé, Monsieur Donovan s’avance vers elle avec une confiance calculée.

"Je crois que nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais il est rare que j’oublie un visage comme le vôtre," dit-il d’une voix suave, s’inclinant avec charme.

Il se présente avec une politesse qui ne masque en rien le regard aiguisé d’un homme habitué à jauger ses interlocuteurs.

[Athis]

Sous le nom d'emprunt de Sarya Valcor, éminente experte en systèmes de sécurité et en architecture de coffres-forts, Athis incarnait une invitée aux talents uniques, recrutée pour juger des mesures de protection des objets de valeur. Sa couverture, orchestrée par la Marquise, associait prestige et discrétion, tout en lui conférant l'autorité nécessaire pour enquêter sous le couvert d'une simple évaluation professionnelle. Sa réputation fictive était celle d'une consultante prisée par les Maisons de Valoria, convoquée pour apporter un regard expert sur les dispositifs de sécurité les plus sophistiqués. Elle vit approcher Donova, gardant son sourire espiègle et cette petite lueur pétiallante dans les yeux. A l'intérieur, son esprit bouillait...

— Ah, Monsieur Donovan, un plaisir de découvrir enfin l’homme dont la réputation précède même celle de ses affaires, répondit-elle, un sourire énigmatique aux lèvres. En tant que spécialiste en systèmes de sécurité, j’ai toujours eu un intérêt particulier pour ce qui se cache derrière les vitrines et les serrures... Peut-être auriez-vous l’amabilité de me montrer ce que l’on garde le mieux à l’abri ici ?
Elle se mit à regarder tout autour les yeux plissés, avant de revenir vers lui, parlant sur le ton de la confidence.
— Après tout, un regard expert sait toujours apprécier les trésors les mieux protégés. Un clin d’œil complice accompagna sa dernière phrase, comme un défi lancé subtilement.

[Comète]

Eamon (Keith) se fait servir un verre de champagne hors de prix et continue d'exulter devant les nombreuses œuvres d'art visibles dans la salle de réception. Il interpelle ci-et-là quelques observateurs pour souligner l'originalité d'une création ou la profondeur d'une autre. Ses yeux finissent par se visser sur les escaliers discrets au derrière de la fontaine. Au fur-et-à-mesure de sa déambulation, il s'en approche lentement, faisant toujours de son mieux pour jouer la comédie.

[Pactole]

De ses déambulations, Imann avait repéré un accès menant au sous-sol, un simple cordon rouge bloquait son entrée.

Entre les gardes et les convives, aucune chance de passer sans être repéré. Si c'était le cas, même si une excuse aussi bateau que de chercher les toilettes passait, il serait alors grillé et observé avec un attention certaine.

Pas le choix, il va falloir détourner l'attention et avec panache si possible.

Imann s'approcha du buffet, les mets étaient composés d'ingrédients particulièrement coûteux et disposés dans un faste particulièrement ostentatoire.

La main dans sa poche gauche il délogea une petite capsule cachée dans la doublure et l'écrasa entre ses doigts . Ces derniers maintenant maculés d'une fine couche d'un gel transparent, il saisit un petit gâteau, puis hésitant, le replaça en faveur d'un autre plus appétissant encore.

Jouant les indécis, il continua ce manège sur d'autres mignardises avant de saisir une pièce inconnue.

Il croqua une partie immaculée, se renfrogna « salé ...», avant de s'en débarrasser à la première poubelle de table croisée.

Il quitta à pas de velours la zone du buffet pour se rapprocher autant que possible de l'accès au cordon rouge. Il devait se forcer de ne pas sourire à l'idée du malheureux ou de la malheureuse qui mangerait une bouchée piégée. Il ou elle ingérerait alors un produit émétique particulièrement efficace qui cause en bonus des troubles cardiaques légers. Confectionné à partir de sève d'un laurier-rose et d'un extrait de digitalis purpurea, il était particulièrement "explosif" et permettait aux plus joueurs de parier sur le coté qui allait cédé en premier.

Placé à quelques pas de l'accès, il observait les œuvres d'arts présentes, d'abord dans une fascination feinte avant de tomber sur une peinture dont le personnage centrale ressemblait fortement au docteur Melzi.

Nue sur une coquille au milieu de l'eau, les mains cachant ce que l'on ne saurait voir, elle était d'une beauté à faire oublier les autres personnages. Elle effaçait ainsi l'ange à gauche de la composition et rendait diaphane la femme à droite.

Véritable épiphanie, Imann était aux portes du syndrome de Stendhal.

[Anthinéa]

Nedylène elle aussi était méconnaissable.

La petite servante fofolle avait laissé place à une cadre technico commerciale de la maison Ralis, dans un tailleur élégant mais strict aux couleurs gris pétroles de sa maison avec une petite touche bleu et vert pastel aux couleurs de la maison majeure dirigeante Richese sous forme d’un riche foulard de soie aux plis impeccables autour de son col.

Elle incarnait donc Tara King, au chignon ajusté avec soin selon les critères de la mode, mais la mode d’il y’a 5 ans pour rendre le coté maison mineure pas tout à fait à la page de la dernière tendance. De petites lunettes rectangulaires aux montures noires étaient posées sur son nez et elle arborait achevait de lui donner un coté strict, sérieux en tous cas, malgré un sourire de circonstance qui restait assez froid.
La maison Ralis est une petite maison mineure située en bas de l’échelle de la machine industrielle Richese, mais pourtant hautement nécessaire.
En effet, la ou d’autres sous traitants des Richese ont mise sur la miniaturisation et la technologie spatiale qui font la renomée de la maison mère dans sa compétition impitoyable avec les ixiens, la maison Ralis fournit le gros œuvre nécessaire à toute industrie, structures métalliques, éléments d’assemblages et lourdes machines outils souvent déconsidérées mais indispensables.

Elle était prête pour le rôle, en tous cas.
Non seulement elle possédait réellement les base de la discipline pour l’incarner de façon crédible, mais elle avait dévoré les aspects les plus rébarbatifs de la spécialité pour être sûre de faire fuir n’importe quel mondain un peu trop curieux et pouvait tenir la discussion face à un autre scientifique. Pas trop longtemps, pas sur un terrain trop pointu, mais si elle avait la malchance de tomber sur ce casse-pîed, elle avait prévu plusieurs scénarios de repli.
Après tout, Tara King restait une technico commerciale, pas une ingénieure de haute volée.
Elle était la en prospection.
Elle avait passé des jours à peaufiner le personnage dans ses moindres détails et abordait l’exercice avec un relative confiance.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Il quitta à pas de velours la zone du buffet pour se rapprocher autant que possible de l'accès au cordon rouge. Il devait se forcer de ne pas sourire à l'idée du malheureux ou de la malheureuse qui mangerait une bouchée piégée. Il ou elle ingérerait alors un produit émétique particulièrement efficace qui cause en bonus des troubles cardiaques légers. Confectionné à partir de sève d'un laurier-rose et d'un extrait de digitalis purpurea, il était particulièrement "explosif" et permettait aux plus joueurs de parier sur le coté qui allait cédé en premier.

Le buffet s’anime dans un calme apparent. Quelques instants plus tard, un invité s’aventure parmi les mignardises piégées. Son choix se porte sur l’une des bouchées discrètement préparées par Imann, et il avale la friandise, inconscient de son contenu explosif, paradant devant quelques demoiselles qui rient trop fort pour que ce soit sincère. De toute évidence, elles en ont après autre chose que son charme.

Soudain, un bruit rauque échappe de ses lèvres, suivi d'un hoquet d'angoisse. Les rires s'arrêtent aussitôt, les femmes surprises, voire choquées. Le pauvre homme se plie alors brusquement en deux, le visage pâle, et d’un élan précipité, prend la direction d'un couloir attenant dans une tentative désespérée de se contenir. Hélas, ce répit est de courte durée. Quelques secondes à peine après sa sortie du hall principal, des bruits alarmants s’échappent de l'ombre du couloir. D'abord un gargouillis étrange, puis un "pprrrr" étouffé, suivi de sons inconfortablement descriptifs, entre spasmes et vomissements, résonnant dans l’air silencieux.

Le tumulte attire immédiatement l’attention des convives et des gardes présents dans le hall. Plusieurs invités échangent des regards dégoûtés, certains portant des mains discrètes à leur propre estomac. Les murmures d'inquiétude et de dégoût se répandent dans la salle comme une traînée de poudre, et un garde se précipite dans le couloir pour évaluer la situation. Les autres gardes redoublent de vigilance, mais leur attention reste concentrée sur le malheureux convive et sur le buffet.